mardi 8 novembre 2011

Citation du mois: octobre 2011 (oui, très en retard)


"Votre adversaire, vous le respectez alors vous le frappez!"
Fabrice Fourment

The not ultimate guide to the TUF 14 semifinals


Après un beau début pour cette saison 14 de The Ultimate Fighter où Bisping a spectaculairement gagné en maturité depuis son combat contre Jorge Rivera, et même depuis la dernière saison où il était coach face à Dan Henderson (non seulement il ne s'énerve pas tout seul, mais il est plutôt patient face aux provocations pas toujours très fines de Miller), voilà mes tentatives de pronostics pour les demi-finales. Si vous voulez gagner des sous en pariant et que vous avez suivi mes pronostics de la saison dernière, vous savez déjà qu'il faut parier le contraire de ce que je vais mettre.

Poids coq

TJ Dillashaw (Team Bisping) contre Dustin Pague (Team Miller)

Le TJ Dillashaw à la garde (TRES) basse et au cardio suspect qui devait sa victoire en 8èmes à sa force de frappe abusée en ground'n'pound s'est transformé avec l'entraînement de la Team Bisping en monstre enragé auquel Roland Delorme pourtant motivé n'a pu que laborieusement tenter d'échapper pendant leurs 10 minutes de combat. ça ne devrait pas effrayer Dustin Pague qui a eu un combat serré en 8ème et qui vient de faire taper le favori de Bisping, mais je pense que Dillashaw l'emportera quand même à peu de choses près.

John Dodson (Team Miller) contre Johnny Bedford (Team Miller)

Dodson a été le premier sélectionné de la Team Miller. Ses pieds partent vite même au visage, ses crochets font mal quand ils touchent (en même temps, c'est des crochets), mais il donne l'impression de prendre la compétition de haut et on l'a vu un peu essouflé sur la fin en quarts de finale. Bedford de son côté est plus à l'aise au sol (et ses projections sont impressionnantes) mais son pieds-poings est très honorable, et surtout son agressivité constante rappelle celle de Ramsey Nijem, finaliste de la saison 13. Vu qu'il ne peut pas encadrer son co-équipier (pas assez co-équipier à son goût, justement), il va être encore plus agressif si c'est possible, et même s'il ne s'avère pas supérieur à son adversaire il l'aura à l'usure.

Poids plumes

Akira Corassani (Team Bisping) contre Dennis Bermudez (Team Miller)

Corassani est bon, c'est indéniable, mais il a quand même l'air de se surestimer un peu. Il a été touché au début de son premier combat, et a tapé (mais l'arbitre n'est pas intervenu à temps) lors du 2ème (ce qui ne l'a pas empêché d'en rajouter à la fin...). Bermudez, choix numéro 1 de Miller malgré un premier round passé en enfer en 8èmes, a par 2 fois fait son job, au 2ème round : son adversaire, aplati sur le ventre, s'est fait étrangler et a abandonné. Il n'y a pas de raisons de croire que le sort de Corassani sera différent.

Diego Brandao (Team Bisping) contre Bryan Caraway (Team Miller)

Les 3 adversaires potentiels de Brandao (choix n°1 de Bisping) étaient tous très motivés pour ne surtout pas l'affronter. Caraway l'a d'ailleurs magnifiquement formulé en disant qu'il voulait se battre contre lui... en finale (mais non, ce n'est pas passé comme une altruiste tentative de réserver au public le meilleur pour la fin). Le Brésilien est en effet de loin le qualifié le plus rapide, avec 2 victoires éclair sur crochet dans la gueule. Pourtant, les autres demi-finalistes sont bons aussi (puisqu'ils sont là!), et il faut se rappeler qu'on ne sait pas ce que vaut Brandao en clinch, on ne sait pas ce que vaut Brandao au sol (ni au dessus ni sur le dos), on ne sait pas ce que vaut Brandao quand il prend des coups... on ne sait même pas ce que vaut Brandao après une minute de combat! Et Caraway est excellent en projection, et bon au sol. Mais, à la tête qu'il faisait quand on lui a annoncé le quart de finale, c'était très clair qu'il avait la trouille. On dit qu'en voiture, regarder l'obstacle qu'on eut éviter c'est le meilleur moyen de se le prendre. De la même façon, ça paraît difficile de passer un barrage de crochets quand on a décidé qu'ils étaient la chose la plus terrifiante au monde (même si ce n'est pas tout à fait faux). Mon pronostic : défaite de Caraway par diarrhée.