dimanche 30 novembre 2008
8 jours de pause O:)
La revue Sport et Vie, dans son n° de septembre-octobre (n°110, rubrique MASH, "La déroute du rhume"), met en garde ses lecteurs contre l'effort en cas de symptômes types du rhume (nez qui coule, fatigue, éternuements, ...). En effet, pour des raisons détaillées dans l'article, le sportif qui brave la maladie légère risquerait, "dès la sixième minute d'exercice", et plus encore "lorsque l'effort se prolonge ou, pire, lorsqu'il s'intensifie", de dérégler son système immunitaire et de laisser s'installer plus tranquillement des virus qui pourraient être installés dans les poumons ou même sur les parois du coeur. Le médecin Christian Daulouède, auteur de l'article, parle même de risques de "conséquences tragiques" et préconise 8 jours d'arrêt pour éviter tous risques.
Eternuements en continu, et capacité à étaler plus facilement les mouchoirs que Tyson n'étalait ses adversaires, me contraignent donc malgré mon extrême bonne volonté (si si, pour de vrai^^) à être plus assidu devant la télé que sur les tatamis pour l'espace d'une semaine.
Difficile de croire que quelques éternuements peuvent mener à l'infarctus, et un rhume peut paraître une raison bien pratique pour stopper, mais reste que 8 jours de pause ce n'est pas si long, et c'est une bonne raison pour être encore plus assidu au retour. Même si c'est fatiguant d'être assidu :'(
vendredi 21 novembre 2008
Résumé de l'UFC 91
Un main event très attendu pour ce dernier UFC, où l'invincible papy Couture (45 ans!) affronte pour le titre un débutant à la puissance dévastatrice. Si la médiatisation de ce championnat du monde a pu faire oublier le reste de la carte, il aurait été dommage de rater les autres combats!
Matt Brown contre Ryan Thomas
Dominant sur les projections, Ryan Thomas est largement dominé au sol, n'arrivant pas à g'n'pounder sérieusement même quand il atterrit en garde latérale... Il va arriver à se sortir d'un juji depuis la garde et d'une guillotine avant de finir par taper sur la seconde tentative de juji depuis la garde de Matt Brown, qui va rester accroché malgré 2 slams. Les combattants de la saison 6 d'Ultimate Fighter ont jusqu'ici plutôt bien représenté l'émission, on attend avec impatience que le vainqueur Amir Sadollah, qui devait combattre ce soir, se remette de sa blessure.
Mark Bocek contre Alvin Robinson
Domination presque scolaire en grappling sur tout le combat par Mark Bocek : son adversaire a eu de nombreuses fois l'occasion de montrer à quel point il avait une bonne défense contre clefs et étranglement, mais l'étranglement arrière finit sans surprises par passer au 3ème round.
Jeremy Stephens contre Rafael Dos Anjos
En lice pour une dixième victoire consécutive, le Brésilien Dos Anjos ne perd pas de temps une fois que l'amenée au sol est passée et Stephens de semble rien pouvoir faire d'autre que se débattre pour échapper aux dangereuses tentatives de soumission de son adversaire. Il sera sauvé par le gong à la fin du premier round alors que ses deux bras sont contrôlés par son adversaire qui semble vouloir lui déboîter l'épaule.
L'Américain montre tout de même au deuxième round qu'il est encore dans le combat, lorsqu'il finit par passer ses techniques de ground'n'pound et que poings et coudes s'abattent successivement sur Dos Anjos. Mais c'est debout que le combat va se terminer, au début du troisième round, alors qu'un violent crochet n'est qu'amorti par le Brésilien. Stephens fait semblant de remiser la même attaque mais frappe avec un uppercut que Dos Anjos ne bloquera cette fois-ci qu'avec la tempe. Les quelques coups de poing d'usage sur l'adversaire déjà KO pour que l'arbitre se décide à arrêter, et le gong sonne pour désigner vainqueur un Jeremy Stephens qui revient de loin et a donc d'autant plus mérité cette victoire. On peut soupçonner un manque de cardio d'un côté comme de l'autre sur cette fin de combat quand on voit à quel point la garde de l'Américain était grande ouverte sur l'uppercut final, mais l'engagement intense des deux premiers rounds rend la chose excusable.
Aaron Riley contre Jorge Gurgel
3 rounds de pieds-poings enragé, un choc de puissances et de volontés d'un quart d'heure. Si l'épuisement fait que la cadence diminue entre le premier et le troisième round, on voit à l'attitude des deux combattants que c'est sous la contrainte de leurs limites physiques qu'ils ralentissent, les échanges gardant tout de même un rythme et une intensité très soutenus. Crochets, genoux et même high kicks touchent des deux côtés. Aaron Riley, en grande partie grâce à un meilleur cardio, sort logiquement vainqueur de ce combat qu'on ne s'attendait pas à voir aller jusqu'à la décision, mais va tout de même prendre un certain temps pour se remettre de ce qu'il a encaissé.
Demian Maya contre Nate Quarry
Nate Quarry sort certes d'un combat extraordinaire contre Khalib Starnes, où le lutteur a atomisé le kickboxer en pieds-poings sans laisser le temps au spectateur de boire une gorgée de bière, mais il aura fort à faire contre l'invaincu Demian Maia (rien à voir avec l'abeille...). En effet, une ceinture noire de JJB qui s'entraîne avec Wanderlei Silva, c'est plutôt un adversaire à éviter (surtout si ce n'est pas Schembri... hum...). Les choses ne vont d'ailleurs pas trainer. Le combat va immédiatement au sol, et tourne à la démo de JJB. Renversement, passage à cheval, prise du dos... Quarry n'aura pu montrer son niveau qu'en résistant un peu avant de se faire étrangler. C'était du rapide, de quoi faire attendre impatiemment un Demian Maia/BJ Penn O:)
Gabriel Gonzaga contre Josh Hendricks
A nouveau un combat entre un Brésilien et un Américain. Josh Hendricks débute à l'UFC pour tenter d'obtenir une 11ème victoire consécutive, rien que ça! Mais la 11ème victoire s'annonce plus difficile à obtenir que les précédentes. Si "Napao" a perdu 2 de ses trois derniers combats, ses défaites lui ont été infligées par Werdum (bon, lui il faut aussi admettre qu'il n'était pas au top au dernier UFC) et surtout le (vieux) magicien Randy Couture. A part quelques formalités en anglaise, le combat va majoritairement se passer en clinch. Hendricks trouve sans problèmes la faille pour passer des uppercuts au visage (qui n'ont pas l'air de perturber son imposant adversaire) mais oublie de bloquer les coups de genou au corps. Et comme le clinch a lieu en plein milieu de l'octogone et pas contre la cage comme la plupart des fois, les coups de genou ont beaucoup d'amplitude. Un d'entre eux, plus fort ou mieux placé que les autres, finit par faire grimacer l'Américain qui lâche Gonzaga sans relever sa garde. Sans se préoccuper de savoir si son adversaire a rédigé son testament, le jiu-jitsuka lui envoie son poing en travers de la tête qui avait l'air de n'attendre que ça. L'arbitre est assez stupide pour ne pas stopper le combat immédiatement malgré la pause charitable de Gonzaga, un second coup de poing sur l'adversaire étendu va quand même le décider à se réveiller. Une série de 10 victoires qui aura été dûrement stoppée...
Dustin Hazelett contre Tamdan McCrory
Alors que les deux combattants sont à peu près à égalité dans les échanges pieds-poings, low-kicks et directs occasionnels passant d'un côté et de l'autre et le front kick jambe avant défensif d'Hazelett gênant McCrory sans le blesser, le combat prend une autre tournure dès que le grappling entre en jeu. A peu près aussi en sécurité que les baigneurs des Dents de la Mer, McCrory contre des tentatives d'omoplata pour se retrouver immédiatement après dans la même position. Ce type de situation durant rarement bien longtemps, Hazelett finit par pousser le bras de son adversaire, le mettant en extension contre sa propre jambe qui était en position d'omoplata. La technique, très peu orthodoxe, est toutefois efficace puisque McCrory tape immédiatement. Ce sera officiellement et logiquement désigné "submission o the night". Un très beau moment de grappling dans un système de règles plutôt fait pour encourager le ground'n'pound.
Joe Stevenson contre Kenny Florian
Ce combat entre deux grapplers démarre sur des échanges pieds-poings, dominés par un impressionnant Kenny Florian qui déploie un arsenal efficace de poings, genoux... et surtout des high kicks qui sont bloqués mais claquent fort. Stevenson finit par accélérer avec une série de directs qui ne touchent pas mais font reculer Florian dos à la cage. Stevenson tente ensuite d'amener au sol, mais n'arrive jamais à maintenir son adversaire sur le dos. Nouveaux échanges pieds-poings, et c'est Kenny Florian qui projette pour atterrir en garde latérale, mais Stevenson le reprend vite dans sa garde. L'amenée au sol suivante sera la bonne, avec l'enchaînement scolaire à cheval-prise du dos-étranglement, que Florian s'offre le luxe de passer à Stevenson. La prochaine défense de titre de BJ Penn s'annonce difficile!
Randy Couture contre Brock Lesnar
Agé de 45 ans, avec 20 kilos de moins que son adversaire, Couture va défendre un titre qui est en théorie détenu par Nogueira contre un catcheur qui n'en est qu'à son 4ème combat. Mir et Herring ont déjà senti passer la puissance de Lesnar, mais pour cogner fort il faut encore être debout, ce qui est à peu près mission impossible contre Couture. Et, contrairement à Mir et à Herring, "The Natural" va en effet passer à distance de clinch sans prendre une droite avant. Cependant, une fois en clinch, les choses ne se passent pas aussi bien que les fans de Couture et les détracteurs de Lesnar (ou ceux qui sont les deux à la fois!) auraient pu l'espérer. Le géant prouve que son background de lutteur n'a pas été inventé et ne décolle pas les pieds du sol. Il passe aussi plus de coups de genoux que Couture, même s'il encaisse au passage quelques crochets et uppercuts. Il finit même par être en demi-garde au dessus de son prestigieux adversaire, sans toutefois grand chose depuis cette position. Couture se permet des échanges en boxe, mais s'il évite de se faire toucher on ne s'attend pas non plus à voir Lesnar s'écrouler. C'est dans un de ces échanges que The Natural finira par être atteint par un des si terribles directs de son adversaire (pas très loin de la nuque mais bon...) plus sévèrement, au deuxième round, peu après avoir pris un coup de genou un peu puissant en clinch. Lesnar ne le laissera pas récupérer et remporte la ceinture de poids lourds (qui sera aussi mise en jeu le 27 décembre entre Nogueira et Mir, mais l'UFC doit avoir de bonnes raisons...). A peine débarrassé du vrai Tim Sylvia, on retrouve un Tim Sylvia avec un niveau en lutte. Plus qu'à espérer que Nog lui passe un triangle, après ce combat qui éloigne un peu plus Couture de Fedor.
mercredi 12 novembre 2008
K-1 Grand Prix 2008
Les reserve matchs sont enfin signés, la carte pour le K-1 GP 2008 est presque complète. A noter la décision aberrante de ne pas faire figurer Semmy Schilt, le champion en titre (depuis 3 ans, le seul à avoir gagné 3 fois consécutives), éliminé en 8èmes de finales par le légendaire Peter Aerts (qui paraît presque invincible quand il n'est pas occupé à se blesser à chaque combat), dans ces reserve match. Voilà une présentation rapide de ce championnat du monde prévu pour le 6 décembre.
Reserve match 1: Hong-Mam Choi contre Sefo
Beaucoup d'humour de la part du K-1 avec ce match entre deux combattants qui n'avaient déjà pas grand chose à faire en quarts de finale... Entre Sefo qui, s'il fait partie des légendes du K-1, est quand même sur 6 défaites consécutives, et l'asperge coréenne qui a eu l'air de chercher à gagner un concours des déclarations d'après-combat les plus ridicules après son élimination par Badr Hari, n'importe quel fan peut trembler à l'idée de voir un de ces deux là intégrer le tournoi. Pour mémoire, H-M Choi avait trouvé le moyen de se vanter de n'avoir pas combattu depuis un an pour pouvoir être content de sa performance, et surtout avait justifié son abandon à l'appel du 4ème round (extra-round pour départager les combattants après un match nul voté par les juges) par le fait de ne pas vouloir trop s'esquinter en prévision du prochain combat... On le comprend bien, un match qualificatif pour des quarts de finales, on ne peut pas vraiment appeler ça un enjeu...
Reserve match 2: Paul Slowinsky contre Melvin Manhoef
Le Polonais/Australien, élève de Hoost à la cadence de frappe hallucinante, n'aura probablement pas trop de mal à se débarrasser de son adversaire qui, s'il a un crochet qui évoque la puissance d'un lance-roquettes, vient du combat libre et manque d'expérience (et aussi de kilos... il n'en pèse que 93) à ce niveau là en kick-boxing.
Quart de finale 1: Peter Aerts contre Badr Hari
La nouvelle contre l'ancienne génération, la légende contre le nouveau venu hallucinant qui progresse de match en match. Très difficile de faire un pronostic. Certes, l'an dernier le niveau d'Hari avait été trop juste pour sortir Bonjasky, mais c'était avant ses exploits de cette année, notament celui d'atomiser Feitosa dans le premier round! Aerts, de son côté, est quand même celui qui a donné un peu de suspense à ce GP, en sortant Semmy Schilt qui depuis son premier titre en 2005 paraît tellement au dessus de tout le monde que ses combats sont (encore plus) soporifiques. le spectacle et le haut niveau sont en tout cas garantis pour ce premier quart de finale.
Quart de finale 2: Errol Zimmerman contre Ewerton Texeira
Celui qui a arrêté de suivre le K-1 l'année dernière n'aura sans doute entendu parler d'aucun de ces deux combattants. Chacun est pourtant redoutable et mérite largement sa place en quarts de finale! Texeira, champion du monde kyokushinkaï en titre, après un premier combat gagné sans être trop convaincant contre Yusuke Fujimoto, a progressé à vitesse grand V en remportant le tournoi qualificatif d'Asie puis en sortant Musashi en 8èmes de finales. Pour son (seulement!) 6ème combat en K-1, il affrontera le Hollandais Zimmerman, qui s'entraîne à la Golden Glory (l'équipe de Schilt!) et s'est qualifié de façon très conventionnelle en gagnant le tournoi européen et son 8ème de finale. A noter tout de même que son adversaire en 8ème de finales était Glaube Feitosa qui, malgré sa forme apparente (volonté de fer qui lui a permis d'aller au bout des 3 rounds, high kicks et genoux qui partaient bien), a été largement dominé et a pris de nombreux crochets au visage. C'est le 6ème combat en K-1 d'Errol Zimmerman pour ce match lui aussi très ouvert.
Quart de finale 3: Gokhan Saki contre Ruslan Karaev
Avec sa qualification sans vaincre aucune vraie star (Sefo en 8èmes de finale... no comments étant donné le palmarès récent du Néo-Nélandais), Gokhan Saki peut être considéré comme l'outsider du tournoi. C'est en tout cas le combattant qui a le plus à prouver. En face, Karaev, s'il n'a jamais fait figure de favori du GP (et à mon avis ce n'est pas le cas non plus cette fois ci), est très en forme cette année (Pichkunov KO au premier round, Chalid "Die Faust" au 2ème...) et devrait sans trop de difficulté arriver en demi-finales. Savoir s'il pourra s'y débarasser de Le Banner ou Bonjasky, c'est un autre problème...
Quart de finale 4: Le Banner contre Bonjasky
Astérix, Scorpion, Disco, ... beaucoup sont d'accord pour dire que le cinéma ne contribue pas beaucoup à faire briller Le Banner sur le ring. Sa victoire sur décision seulement contre Sawayashiki n'est pas là pour les contredire. Mais s'il prépare sérieusement ce GP (sa performance l'année dernière était loin d'être décevante), il peut largement remporter cette revanche sur Bonjasky (le Hollandais avait alors gagné sur décision... avant que le Normand ne fasse appel et que le K-1 ne lui attribue la victoire en reconnaissant une erreur des juges). Le "Flying Dutchman", lui, a un niveau effrayant à chacun de ses combats. Effrayant pour ses fans quand le niveau de l'adversaire est à priori loin en dessous de ce détenteur de deux titres K-1 (The Predator, Manhoef, Atajev, ...), effrayant pour l'adversaire quand le combat s'annonce à priori bien plus serré (Hari, Leko, ...). Le premier facteur de suspense pour ce combat vient donc de l'irrégularité du niveau des deux adversaires, chacun étant capable de décrocher la ceinture de champion cette année s'il est en bonne forme.
1ères semaines
Les premières semaines de reprises sont passées, avec les difficultés qui vont avec...
Comme si ce n'était pas assez difficile d'aller courir, l'hiver me fait découvrir la course dans le noir et dans le froid (pour info, la rosée GLACE les pieds pendant que la météo s'occupe du reste...). Dire qu'il y en a qui font ça pour le plaisir... Enfin bon d'un autre côté je n'y vais pas assez souvent pour que cette fameuse endorphine, qui fait que pour certains le jogging c'est "comme une drogue", me rende accro.
Le dilemne "s'entraîner ou dormir" se pose aussi assez souvent. Les deux sont nécessaires pour progresser (c'est pendant la récupération que le corps se renforce), mais vu que dormir est toujours beaucoup plus tentant je manque souvent d'objectivité...
Je découvre aussi la douleur des low-kicks, et aussi qu'un coup dans l'avant-bras peut faire mal... Embêtant quand ledit avant bras est supposé servir à bloquer, je fais vraiment un sport d'abrutis...
Un avantage quand même à tout ça: les calories supplémentaires requises sont une excellente excuse pour augmenter la dose de pizzas, burgers, chocolat, ... tout ce qui est bon pour la santé. J'ai d'autant plus bonne conscience que j'ai découvert il n'y a pas longtemps que j'étais TROP LEGER pour combattre à l'UFC... ma catégorie de poids n'existe même pas. Je sais enfin pourquoi je ne suis pas champion du monde. J'attends quand même avec impatience l'épisode d'Ultimate Fighter où le combattant auquel on donne une heure pour améliorer la situation, après une pesée manquée, ingurgitera le plus vite possible pâtisseries et bouteilles d'eau au lieu de se jeter sur un vélo ou une corde à sauter.
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