Samedi dernier débutait le très attendu tournoi poids lourds Strikeforce, avec des noms qui ont de quoi concurrencer (en intérêt comme en niveau) l'UFC dont la catégorie lourds se porte pourtant bien. Pour bien faire durer le plaisir, les quarts de finales n'ont pas tous lieu le même soir. On n'aura donc que le 9 avril le nom des futurs adversaires des deux vainqueurs de ce soir (qui auront gagné d'office 2 mois de récupération). Autre point original du tournoi : si c'est une habitude depuis les fameux Pride GP de distinguer le champion du tournoi et le champion tout court, on peut se demander si c'est pertinent de programmer Overeem-Werdum, le combat qui devrait mettre en jeu la ("vraie") ceinture... dès le quart de finale du tournoi!
Ray Sefo VS Valentijn Overeem
Bien sûr, tous les combats ne peuvent pas être au niveau du tournoi. On démarre donc sur beaucoup moins intéressant avec le frère d'Alistair Overeem, aussi expérimenté mais beaucoup moins bon, contre Ray Sefo, qu'on ne présente plus en kickboxing mais qui n'en est qu'à son 3ème combat en free-fight.
Si on ne compte plus les combats striker VS grappler dans la courte histoire du free-fight, ils ne se sont pas si souvent passé comme on pouvait s'y attendre (le 1er touché coule de suite). Soit le grappler est meilleur que prévu en pieds-poings (Nogueira VS Cro Cop), soit le striker est meilleur que prévu au sol (Mark Hunt VS Yoshida), ou encore l'un des deux n'est tellement pas familier des règles que le combat ne ressemble plus trop à du free-fight (Branko Cikatic qui terrifié envoie 2 fois de suite son coude sur la nuque de Mark Kerr qui le projette, jusqu'à ce que le Titan, très énervé, ne le mette KO... avec un coup sur la nuque alors qu'il était déjà disqualifié,
ou encore le judoka Min Soo Kim contre... Ray Sefo, qui encaisse un high kick plein pot, la garde baissée parce qu'il croyait que le combat était arrêté). Celui-ci, par contre, peut difficilement être plus linéaire. Overeem commence par avoir la drôle d'idée -un pari?- de chercher à boxer (parce que, tout le monde y croit, il s'en sortira mieux que Aerts, Le Banner, Karaev...), ce qui lui vaut de prendre quelques jabs et un cross douloureux en contre, sans lui-même réussir à toucher (il faut dire aussi que si un high kick direct pouvait passer contre Sefo, on peut supposer qu'il n'aurait pas fait la même carrière). Tout change quand il se décide à tenter un single-leg : ça passe immédiatement, il atterrit en garde latérale, Sefo tape sur une clef de nuque/étranglement moins de 10 secondes plus tard.
Chad Griggs VS Gian Villante
Chad Griggs a l'occasion de confirmer sa victoire récente et inattendue contre Bobby Lashley, ancien chouchou du Strikeforce (sans cette défaite l'ancien catcheur aurait peut-être fait partie des 8 concurrents du tournoi) contre le bien moins prestigieux Gian Villante. Le combat fait vite penser à la bagarre de bar : beaucoup de crochets et d'uppercuts à distance de corps à corps. Griggs touche la plupart du temps le premier, et fort, jusqu'à ce qu'un high kick adroit (à distance de crochet!) ne le touche vers la tempe... c'est le moment que choisit l'arbitre (Yves Lavigne pour les fans) pour demander à Villante de ramasser son protège-dents, ce qui laisse à Chad Griggs un temps court mais suffisant pour récupérer. Il repart en pleine forme, touche un peu mieux qu'avant sur un crochet ou deux, Villante tombe au tapis et se fait vite achever.
Shane Del Rosario VS Lavar Johnson
Shane del Rosario remet en jeu son invincibilité (10 combats 9 victoires au premier round... une forte tête en 2008 a attendu le 2ème round pour être mis KO) contre le plus expérimenté Lavar Johnson, lui-même sur une série de 6 victoires consécutives. Enormément de clinch dans ce combat. Johnson passe une première amenée au sol sans parvenir à en faire grand chose. Plus tard, c'est au tour de Del Rosario de passer un single leg, mais lui passe presque immédiatement à cheval, et les coups pleuvent. Alors que la fin du round approche, et que le KO sur ground'n'pound semble peu probable, il arme lentement un juji gatame en continuant de frapper, la clef passe parfaitement. Next!
Quart de finale 1 : Sergueï Kharitonov VS Andrei Arlovski
L'Europe de l'Est ouvre le tournoi, avec un premier combat qui s'annonce spectaculaire, même si on peut se demander ce qu'Arlovski, sur 3 défaites consécutives, fait là. De son coté, Kharitonov est le dernier à avoir battu Overeem, et il était loin d'être ridicule lors de ses combats en kickboxing. Mais Arlovski a quand même des arguments à faire valoir : ancien champion poids lourds de l'UFC, il avait aussi fait mal à Fedor avant d'oublier qui il avait en face et de tenter un coup de genou sauté, sans garde pour être bien sûr d'exposer son menton.
Kharitonov bloque la plupart des nombreuses attaques de son adversaire et avance tranquillement, jusqu'à maintenir le "Pitbull" dos à la cage. Là, il cherche sa distance en envoyant des coups de poings convaincants un par un. C'est pourtant sur un contre que le Russe va toucher sérieusement... Arlovski tente pour résister de le contenir en corps à corps, pas une bonne idée, Kharitonov cogne fort même à cette distance, le fait lacher sur un uppercut et l'achève sur un crochet. Un quart de finale gagné de façon explosive par le combattant que plusieurs considèrent comme la surprise potentielle du tournoi. La demi-finale s'annonce difficile pour le vainqueur de Rogers/Barnett.
Quart de finale 2 : Fedor Emelianenko contre Antonio Silva
Malgré des victoires contre Tom Erickson, Ricco Rodriguez... et Arlovski, le Brésilien semble être là plus pour offrir un retour par trop difficile à Fedor que pour créer un suspense insoutenable dans le tournoi.
Fedor attaque avec des crochets rapides et puissants, tout en restant mobile et prêt à esquiver. Silva parvient à le saisir en clinch et le plaque dos à la cage, bonne idée car si le palmarès du Russe en judo et sambo est impressionnant, il n'a pas l'habitude de prendre la cage en compte pour les projections. Quelques coups de genou dans les cuisses un peu mous plus tard, l'arbitre replace les combattants au centre. Silva est maintenant plus offensif, et les échanges de coups de poing sont explosifs. A nouveau dos à la cage, Fedor encaisse quelques crochets au corps, tente une guillotine avant de contrer magnifiquement un single-leg: Antonio Silva est sur le dos. Le "Dernier empereur" passe facilement dans la demi-garde, envoie quelques frappes, mais son adversaire se relève en se sortant joliment d'une tentative de kimura. Fedor encaisse un violent direct avant de se trouver à nouveau dos à la cage.Le Brésilien relache la pression pour un échange enthousiaste de crochets, avant de passer une projection 15 secondes avant la fin dont, sans surprises, il ne fera pas grand chose.
Dès le début du 2ème round, Antonio Silva passe sous un direct et effectue un double-leg parfait. Cette fois, il a plus que 5 secondes devant lui pour montrer ce qu'il sait faire au dessus... Méfiance quand même : même des spécialistes comme Mark Coleman ont des mauvais souvenirs du niveau de Fedor sur le dos. Une bonne occasion pour le Brésilien de prouver la valeur de sa ceinture noire de BBJ (et de la différence de poids en sa faveur). Après un bon ground'n'pound depuis la demi-garde, le "géant" passe en garde latérale... puis à cheval, faisant probablement très plaisir à ceux qui ont parié sur lui malgré la côte de 5,5 contre 1. Les coups pleuvent et, malgré ses mouvements constants, il faudrait être de très mauvaise foi pour dire que Fedor n'en prend pas plein la gueule. Il tente de sortir en donnant son dos puis en rampant en arrière, mais il est à chaque fois applati immédiatement, et doit revenir dans la position précédente pour ne pas se faire étrangler. C'est en tentant un triangle avec les bras, après avoir fait beaucoup de dégâts, qu'Antonio Silva perdra la position pour retrouver la demi-garde du début du round, avant de continuer à frapper. Une minute avant la fin, il tente une clef de genou bien amenée, dont Fedor se sort péniblement avant de tenter une clef de cheville qu'il n'aura pas le temps de finir. Malgré sa fatigue visible depuis un moment et le nombre de coups encaissés, le dernier empereur se relève un peu plus vite que son adversaire (mais pas trop vite non plus!). ça ne suffira pas à l'arbitre pour le laisser repartir, avec son oeil droit fermé, pour le 3ème round. Il faut dire aussi qu'il aurait pu jouer Double Face dans Batman sans maquillage.
Si Werdum a mis fin à l'invincibilité mythique de Fedor, Antonio Silva l'a solidement enfermée dans un cercueil, avant de balancer dessus quelques bonnes pelletées de terre : Fedor perd deux fois consécutives, sur du ground'n'pound, sa propre spécialité, et impossible d'imaginer qu'il s'est fait surprendre. On peut quand même supposer que l'âge y est plus pour quelque chose que le niveau du Brésilien (les combats de Fedor contre Arlovski et Brett Rogers n'étaient pas ses plus convaincants). 34 ans, ce n'est pas si vieux que ça dans le circuit MMA (beaucoup de bons combattants approchent ou ont dépassé la quarantaine), mais pour affronter les meilleurs et ne jamais perdre, avec l'explosivité (donc le cardio) qui caractérise le style de Fedor, ça commence à faire beaucoup (Couture a 13 ans de plus, mais il a moins de combats et... 10 défaites à son palmarès). Antonio Silva, lui, aura peu de temps pour savourer sa victoire, puisqu'il devra en demi-finale affronter Alistair Overeem ou Werdum, le vainqueur du quart de finale le plus relevé du tournoi.
Dans l'interview d'après combat, Fedor dit qu'il est peut-être temps qu'il prenne sa retraite. L'idée est plutôt bonne : si on sait maintenant qu'il est possible de le battre, on pourra attendre longtemps le combattant qui aura la même carrière...
Ray Sefo VS Valentijn Overeem
Bien sûr, tous les combats ne peuvent pas être au niveau du tournoi. On démarre donc sur beaucoup moins intéressant avec le frère d'Alistair Overeem, aussi expérimenté mais beaucoup moins bon, contre Ray Sefo, qu'on ne présente plus en kickboxing mais qui n'en est qu'à son 3ème combat en free-fight.
Si on ne compte plus les combats striker VS grappler dans la courte histoire du free-fight, ils ne se sont pas si souvent passé comme on pouvait s'y attendre (le 1er touché coule de suite). Soit le grappler est meilleur que prévu en pieds-poings (Nogueira VS Cro Cop), soit le striker est meilleur que prévu au sol (Mark Hunt VS Yoshida), ou encore l'un des deux n'est tellement pas familier des règles que le combat ne ressemble plus trop à du free-fight (Branko Cikatic qui terrifié envoie 2 fois de suite son coude sur la nuque de Mark Kerr qui le projette, jusqu'à ce que le Titan, très énervé, ne le mette KO... avec un coup sur la nuque alors qu'il était déjà disqualifié,
ou encore le judoka Min Soo Kim contre... Ray Sefo, qui encaisse un high kick plein pot, la garde baissée parce qu'il croyait que le combat était arrêté). Celui-ci, par contre, peut difficilement être plus linéaire. Overeem commence par avoir la drôle d'idée -un pari?- de chercher à boxer (parce que, tout le monde y croit, il s'en sortira mieux que Aerts, Le Banner, Karaev...), ce qui lui vaut de prendre quelques jabs et un cross douloureux en contre, sans lui-même réussir à toucher (il faut dire aussi que si un high kick direct pouvait passer contre Sefo, on peut supposer qu'il n'aurait pas fait la même carrière). Tout change quand il se décide à tenter un single-leg : ça passe immédiatement, il atterrit en garde latérale, Sefo tape sur une clef de nuque/étranglement moins de 10 secondes plus tard.
Chad Griggs VS Gian Villante
Chad Griggs a l'occasion de confirmer sa victoire récente et inattendue contre Bobby Lashley, ancien chouchou du Strikeforce (sans cette défaite l'ancien catcheur aurait peut-être fait partie des 8 concurrents du tournoi) contre le bien moins prestigieux Gian Villante. Le combat fait vite penser à la bagarre de bar : beaucoup de crochets et d'uppercuts à distance de corps à corps. Griggs touche la plupart du temps le premier, et fort, jusqu'à ce qu'un high kick adroit (à distance de crochet!) ne le touche vers la tempe... c'est le moment que choisit l'arbitre (Yves Lavigne pour les fans) pour demander à Villante de ramasser son protège-dents, ce qui laisse à Chad Griggs un temps court mais suffisant pour récupérer. Il repart en pleine forme, touche un peu mieux qu'avant sur un crochet ou deux, Villante tombe au tapis et se fait vite achever.
Shane Del Rosario VS Lavar Johnson
Shane del Rosario remet en jeu son invincibilité (10 combats 9 victoires au premier round... une forte tête en 2008 a attendu le 2ème round pour être mis KO) contre le plus expérimenté Lavar Johnson, lui-même sur une série de 6 victoires consécutives. Enormément de clinch dans ce combat. Johnson passe une première amenée au sol sans parvenir à en faire grand chose. Plus tard, c'est au tour de Del Rosario de passer un single leg, mais lui passe presque immédiatement à cheval, et les coups pleuvent. Alors que la fin du round approche, et que le KO sur ground'n'pound semble peu probable, il arme lentement un juji gatame en continuant de frapper, la clef passe parfaitement. Next!
Quart de finale 1 : Sergueï Kharitonov VS Andrei Arlovski
L'Europe de l'Est ouvre le tournoi, avec un premier combat qui s'annonce spectaculaire, même si on peut se demander ce qu'Arlovski, sur 3 défaites consécutives, fait là. De son coté, Kharitonov est le dernier à avoir battu Overeem, et il était loin d'être ridicule lors de ses combats en kickboxing. Mais Arlovski a quand même des arguments à faire valoir : ancien champion poids lourds de l'UFC, il avait aussi fait mal à Fedor avant d'oublier qui il avait en face et de tenter un coup de genou sauté, sans garde pour être bien sûr d'exposer son menton.
Kharitonov bloque la plupart des nombreuses attaques de son adversaire et avance tranquillement, jusqu'à maintenir le "Pitbull" dos à la cage. Là, il cherche sa distance en envoyant des coups de poings convaincants un par un. C'est pourtant sur un contre que le Russe va toucher sérieusement... Arlovski tente pour résister de le contenir en corps à corps, pas une bonne idée, Kharitonov cogne fort même à cette distance, le fait lacher sur un uppercut et l'achève sur un crochet. Un quart de finale gagné de façon explosive par le combattant que plusieurs considèrent comme la surprise potentielle du tournoi. La demi-finale s'annonce difficile pour le vainqueur de Rogers/Barnett.
Quart de finale 2 : Fedor Emelianenko contre Antonio Silva
Malgré des victoires contre Tom Erickson, Ricco Rodriguez... et Arlovski, le Brésilien semble être là plus pour offrir un retour par trop difficile à Fedor que pour créer un suspense insoutenable dans le tournoi.
Fedor attaque avec des crochets rapides et puissants, tout en restant mobile et prêt à esquiver. Silva parvient à le saisir en clinch et le plaque dos à la cage, bonne idée car si le palmarès du Russe en judo et sambo est impressionnant, il n'a pas l'habitude de prendre la cage en compte pour les projections. Quelques coups de genou dans les cuisses un peu mous plus tard, l'arbitre replace les combattants au centre. Silva est maintenant plus offensif, et les échanges de coups de poing sont explosifs. A nouveau dos à la cage, Fedor encaisse quelques crochets au corps, tente une guillotine avant de contrer magnifiquement un single-leg: Antonio Silva est sur le dos. Le "Dernier empereur" passe facilement dans la demi-garde, envoie quelques frappes, mais son adversaire se relève en se sortant joliment d'une tentative de kimura. Fedor encaisse un violent direct avant de se trouver à nouveau dos à la cage.Le Brésilien relache la pression pour un échange enthousiaste de crochets, avant de passer une projection 15 secondes avant la fin dont, sans surprises, il ne fera pas grand chose.
Dès le début du 2ème round, Antonio Silva passe sous un direct et effectue un double-leg parfait. Cette fois, il a plus que 5 secondes devant lui pour montrer ce qu'il sait faire au dessus... Méfiance quand même : même des spécialistes comme Mark Coleman ont des mauvais souvenirs du niveau de Fedor sur le dos. Une bonne occasion pour le Brésilien de prouver la valeur de sa ceinture noire de BBJ (et de la différence de poids en sa faveur). Après un bon ground'n'pound depuis la demi-garde, le "géant" passe en garde latérale... puis à cheval, faisant probablement très plaisir à ceux qui ont parié sur lui malgré la côte de 5,5 contre 1. Les coups pleuvent et, malgré ses mouvements constants, il faudrait être de très mauvaise foi pour dire que Fedor n'en prend pas plein la gueule. Il tente de sortir en donnant son dos puis en rampant en arrière, mais il est à chaque fois applati immédiatement, et doit revenir dans la position précédente pour ne pas se faire étrangler. C'est en tentant un triangle avec les bras, après avoir fait beaucoup de dégâts, qu'Antonio Silva perdra la position pour retrouver la demi-garde du début du round, avant de continuer à frapper. Une minute avant la fin, il tente une clef de genou bien amenée, dont Fedor se sort péniblement avant de tenter une clef de cheville qu'il n'aura pas le temps de finir. Malgré sa fatigue visible depuis un moment et le nombre de coups encaissés, le dernier empereur se relève un peu plus vite que son adversaire (mais pas trop vite non plus!). ça ne suffira pas à l'arbitre pour le laisser repartir, avec son oeil droit fermé, pour le 3ème round. Il faut dire aussi qu'il aurait pu jouer Double Face dans Batman sans maquillage.
Si Werdum a mis fin à l'invincibilité mythique de Fedor, Antonio Silva l'a solidement enfermée dans un cercueil, avant de balancer dessus quelques bonnes pelletées de terre : Fedor perd deux fois consécutives, sur du ground'n'pound, sa propre spécialité, et impossible d'imaginer qu'il s'est fait surprendre. On peut quand même supposer que l'âge y est plus pour quelque chose que le niveau du Brésilien (les combats de Fedor contre Arlovski et Brett Rogers n'étaient pas ses plus convaincants). 34 ans, ce n'est pas si vieux que ça dans le circuit MMA (beaucoup de bons combattants approchent ou ont dépassé la quarantaine), mais pour affronter les meilleurs et ne jamais perdre, avec l'explosivité (donc le cardio) qui caractérise le style de Fedor, ça commence à faire beaucoup (Couture a 13 ans de plus, mais il a moins de combats et... 10 défaites à son palmarès). Antonio Silva, lui, aura peu de temps pour savourer sa victoire, puisqu'il devra en demi-finale affronter Alistair Overeem ou Werdum, le vainqueur du quart de finale le plus relevé du tournoi.
Dans l'interview d'après combat, Fedor dit qu'il est peut-être temps qu'il prenne sa retraite. L'idée est plutôt bonne : si on sait maintenant qu'il est possible de le battre, on pourra attendre longtemps le combattant qui aura la même carrière...
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