En attendant le début du Strikeforce GP (que je ne vais pas présenter parce que ma connexion ne marche pas très très bien...), le résumé de quelques combats du l'UFC 126.
Chad Mendes VS Michihiro Omigawa
Bien que mis quelques fois en danger sur des tentatives de soumission, Chad Mendes reste invaincu (10 combats 10 victoires) grâce à des coups de poing puissants debout et en ground'n'pound, remportant une décision unanime largement justifiée.
Kyle Kingsbury contre Ricardo Romero
Le commentateur a à peine le temps de vanter la récupération de Romero que Kingsbury, en quelques coups de genou au corps contre la cage et un direct au menton pour être sûr, convainc l'arbitre qu'il est temps d'arrêter les frais. La série de 6 victoires de Romero aura été stoppée en 20 secondes.
Jake Ellenberger VS Carlos Eduardo Rocha
Avec un beau palmarès de 8 combats 8 victoires sur soumission (dont la dernière au premier round sur Kris McCray, finaliste du TUF 11), Rocha est maintenant opposé à Jake Ellenberger. Ellenberger passe une amenée au sol au début du round... et comprend vite que ce n'était pas dans son intérêt! Le Brésilien le passe à peu près dans toutes les positions existantes, mais ne parvient pas à conclure (eh oui, en free-fight c'est possible de dire qu'on a pas conclu alors qu'on a pris quelqu'un dans toutes les positions). Au deuxième round, Rocha essaye de retourner au sol où ça s'était plutôt bien passé pour lui, mais son niveau en lutte est insuffisant, et Ellenberger cette fois ne l'aide pas.
Les deux derniers rounds vont se ressembler : échanges en pieds-poings où personne n'est à l'aise (mais, même si c'est Rocha qui recule, il envoie plus d'attaques et est plus précis, rappelant que boxer sans avoir à surveiller les takedowns adverses c'est plus confortable), et Ellenberger qui passe une amenée au sol en 30 secondes avant la fin pour gagner des points, 30 secondes qui suffisent à son adversaire pour prendre l'avantage.
Pas de chance pour Rocha, son premier combat jusqu'à la limite de temps a eu lieu à l'UFC, où les juges semblent parfois (y compris quand une ceinture est en jeu, souvenez-vous de Shogun-Machida 1, ou de Edgar-Maynard 2) avoir regardé une série télé ou un film porno à la place du combat, et/ou avoir absorbé de fortes doses d'hallucinogènes. Il perd donc de façon absurde sur décision partagée.
Jon Jones VS Ryan Bader
D'entrée, Jones amène Bader au sol, atterrit en garde latérale, passe en position nord-sud et attaque... avec des coups de menton, puis tente un étranglement, pendant que Bader essaye désespérément de se relever. Il finit par y arriver à la moitié du round, attaque en pieds-poings et se fait dominer, tente un nouvelle amenée au sol... facilement contrée, et Bader qui ne domine pas sur les amenées au sol, c'est un peu comme Lionel Messi qui jouerait un match de foot en tongues, autant dire que ça s'annonce très mal. Jusqu'à la fin du round, Jones cherchera à passer un étranglement et matraquera les côtes de son adversaire avec ses coudes et ses poings, en guettant une ouverture au visage. Bader, bien qu'écrasé par Jones, se sera montré un cran au dessus de ses derniers aversaires qui n'avaient pas survécu longtemps à son ground'n'pound.
Au deuxième round, Ryan Bader frappe fort mais dans le vide (les crochets, pas évident quand l'adversaire a la plus grande allonge de la catégorie), Jon Jones offre son festival habituel (front kick, coup de coude sauté, ...) et touche surtout en low kick. En contrant une amenée au sol, Jones tente un triangle avec les bras, puis passe en guillotine, Bader tape sur ce qui sera la "submission of the night"
A l'interview d'après combat, Joe Rogan annonce à Jon Jones que Rashad Evans ne pourra pas combattre pour le titre le 19 mars, et que l'UFC lui propose la place. Jones semble heureux d'accepter ce qui ressemble pourtant à un cadeau empoisonné (Quinton Jackson avait d'ailleurs refusé avant lui) : il a moins de 2 mois pour récupérer de ce combat et se préparer à: 1° affronter Shogun, 2° être opérationnel pour un combat de 5 rounds.
Forrest Griffin VS Rich Franklin
Contré par un low-kick sur sa jambe d'appui, Franklin passera le premier round sur le dos, à contenir le ground'n'pound de Griffin. Les deux rounds suivants se dérouleront surtout debout.
Franklin prend l'initiative et essaye de boxer au visage, Griffin contre et termine ses enchaînements en low kicks ou middle kicks, attaquant parfois avec des directs. Aidé aussi par son allonge, c'est Griffin qui touchera le plus souvent au deuxième round avant de fatiguer au troisième round, bien plus serré, et gagnera par décision unanime (29-28).
Anderson Silva VS Vitor Belfort
Belfort est bien entouré pour son retour : Ray Sefo et Randy Couture (qu'il a affronté 3 fois) sont dans son coin, ce qui laisse supposer une très bonne préparation. En revanche, dans le coin de Silva, aucun de ses partenaires prestigieux: Nogueira, Dos Santos ou encore Ryoto Machida sont absents. Le combat démarre mal pour ceux qui s'attendaient au feu d'artifice qu'on pouvait espérer : la première attaque, un low-kick de Belfort, ne part qu'au bout d'1minute30, suivi d'un deuxième... 45 secondes plus tard. Le reste du combat sera pourtant loin de ressembler à un épisode de Derrick. Le "Phenom", plus à l'aise, tente un gauche-droite, envoie Silva au sol en contrant un high kick, les deux combattants se relèvent et Belfort évite un coup de genou de justesse en sortant du clinch. Un high kick, deux directs successifs sont tentés, bien évités par "l'araignée", qui soudain envoie un front kick explosif au visage. Belfort s'écroule, l'arbitre ne tarde pas à arrêter le combat. L'exploit est d'autant plus impressionnant qu'un high kick au visage, même venant de grands spécialistes comme Glaube Feitosa ou Semmy Schilt, normalement ça ne met pas KO.
Anderson Silva emporte donc sa 13ème victoire consécutive à l'UFC, garde son titre, rattrape les combats peu convainquants qu'il a pu faire récemment, et empoche de façon justifiée les 75 000 dollars du KO de la soirée malgré le spectacle offert plus tôt par Kyle Kingsbury.
Chad Mendes VS Michihiro Omigawa
Bien que mis quelques fois en danger sur des tentatives de soumission, Chad Mendes reste invaincu (10 combats 10 victoires) grâce à des coups de poing puissants debout et en ground'n'pound, remportant une décision unanime largement justifiée.
Kyle Kingsbury contre Ricardo Romero
Le commentateur a à peine le temps de vanter la récupération de Romero que Kingsbury, en quelques coups de genou au corps contre la cage et un direct au menton pour être sûr, convainc l'arbitre qu'il est temps d'arrêter les frais. La série de 6 victoires de Romero aura été stoppée en 20 secondes.
Jake Ellenberger VS Carlos Eduardo Rocha
Avec un beau palmarès de 8 combats 8 victoires sur soumission (dont la dernière au premier round sur Kris McCray, finaliste du TUF 11), Rocha est maintenant opposé à Jake Ellenberger. Ellenberger passe une amenée au sol au début du round... et comprend vite que ce n'était pas dans son intérêt! Le Brésilien le passe à peu près dans toutes les positions existantes, mais ne parvient pas à conclure (eh oui, en free-fight c'est possible de dire qu'on a pas conclu alors qu'on a pris quelqu'un dans toutes les positions). Au deuxième round, Rocha essaye de retourner au sol où ça s'était plutôt bien passé pour lui, mais son niveau en lutte est insuffisant, et Ellenberger cette fois ne l'aide pas.
Les deux derniers rounds vont se ressembler : échanges en pieds-poings où personne n'est à l'aise (mais, même si c'est Rocha qui recule, il envoie plus d'attaques et est plus précis, rappelant que boxer sans avoir à surveiller les takedowns adverses c'est plus confortable), et Ellenberger qui passe une amenée au sol en 30 secondes avant la fin pour gagner des points, 30 secondes qui suffisent à son adversaire pour prendre l'avantage.
Pas de chance pour Rocha, son premier combat jusqu'à la limite de temps a eu lieu à l'UFC, où les juges semblent parfois (y compris quand une ceinture est en jeu, souvenez-vous de Shogun-Machida 1, ou de Edgar-Maynard 2) avoir regardé une série télé ou un film porno à la place du combat, et/ou avoir absorbé de fortes doses d'hallucinogènes. Il perd donc de façon absurde sur décision partagée.
Jon Jones VS Ryan Bader
D'entrée, Jones amène Bader au sol, atterrit en garde latérale, passe en position nord-sud et attaque... avec des coups de menton, puis tente un étranglement, pendant que Bader essaye désespérément de se relever. Il finit par y arriver à la moitié du round, attaque en pieds-poings et se fait dominer, tente un nouvelle amenée au sol... facilement contrée, et Bader qui ne domine pas sur les amenées au sol, c'est un peu comme Lionel Messi qui jouerait un match de foot en tongues, autant dire que ça s'annonce très mal. Jusqu'à la fin du round, Jones cherchera à passer un étranglement et matraquera les côtes de son adversaire avec ses coudes et ses poings, en guettant une ouverture au visage. Bader, bien qu'écrasé par Jones, se sera montré un cran au dessus de ses derniers aversaires qui n'avaient pas survécu longtemps à son ground'n'pound.
Au deuxième round, Ryan Bader frappe fort mais dans le vide (les crochets, pas évident quand l'adversaire a la plus grande allonge de la catégorie), Jon Jones offre son festival habituel (front kick, coup de coude sauté, ...) et touche surtout en low kick. En contrant une amenée au sol, Jones tente un triangle avec les bras, puis passe en guillotine, Bader tape sur ce qui sera la "submission of the night"
A l'interview d'après combat, Joe Rogan annonce à Jon Jones que Rashad Evans ne pourra pas combattre pour le titre le 19 mars, et que l'UFC lui propose la place. Jones semble heureux d'accepter ce qui ressemble pourtant à un cadeau empoisonné (Quinton Jackson avait d'ailleurs refusé avant lui) : il a moins de 2 mois pour récupérer de ce combat et se préparer à: 1° affronter Shogun, 2° être opérationnel pour un combat de 5 rounds.
Forrest Griffin VS Rich Franklin
Contré par un low-kick sur sa jambe d'appui, Franklin passera le premier round sur le dos, à contenir le ground'n'pound de Griffin. Les deux rounds suivants se dérouleront surtout debout.
Franklin prend l'initiative et essaye de boxer au visage, Griffin contre et termine ses enchaînements en low kicks ou middle kicks, attaquant parfois avec des directs. Aidé aussi par son allonge, c'est Griffin qui touchera le plus souvent au deuxième round avant de fatiguer au troisième round, bien plus serré, et gagnera par décision unanime (29-28).
Anderson Silva VS Vitor Belfort
Belfort est bien entouré pour son retour : Ray Sefo et Randy Couture (qu'il a affronté 3 fois) sont dans son coin, ce qui laisse supposer une très bonne préparation. En revanche, dans le coin de Silva, aucun de ses partenaires prestigieux: Nogueira, Dos Santos ou encore Ryoto Machida sont absents. Le combat démarre mal pour ceux qui s'attendaient au feu d'artifice qu'on pouvait espérer : la première attaque, un low-kick de Belfort, ne part qu'au bout d'1minute30, suivi d'un deuxième... 45 secondes plus tard. Le reste du combat sera pourtant loin de ressembler à un épisode de Derrick. Le "Phenom", plus à l'aise, tente un gauche-droite, envoie Silva au sol en contrant un high kick, les deux combattants se relèvent et Belfort évite un coup de genou de justesse en sortant du clinch. Un high kick, deux directs successifs sont tentés, bien évités par "l'araignée", qui soudain envoie un front kick explosif au visage. Belfort s'écroule, l'arbitre ne tarde pas à arrêter le combat. L'exploit est d'autant plus impressionnant qu'un high kick au visage, même venant de grands spécialistes comme Glaube Feitosa ou Semmy Schilt, normalement ça ne met pas KO.
Anderson Silva emporte donc sa 13ème victoire consécutive à l'UFC, garde son titre, rattrape les combats peu convainquants qu'il a pu faire récemment, et empoche de façon justifiée les 75 000 dollars du KO de la soirée malgré le spectacle offert plus tôt par Kyle Kingsbury.
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