mardi 29 décembre 2009
Questions existentielles pour ce changement d’année
Qui est le plus fort, l’hippopotame, l’éléphant, Gegard Mousasi, Lyoto Machida ou Shogun? Parce que Mousasi il est quand même très très fort!
Mais qui peut arrêter Semmy Schilt?
Est-ce que Sakuraba aura enfin la bonne idée de prendre sa retraite ou est-ce qu’il va préférer continuer de se faire mettre KO par des pitbulls en gardant son air nonchalant après avoir tenté un ou deux single-leg?
Est-ce que quelqu’un peut étrangler pour moi le sadique qui a inventé la course à pieds (après lui avoir arraché les ongles un par un)?
Est-ce qu’Anderson Silva, quand il s’ennuiera autant en lourds-légers qu’en poids moyens, va aussi atomiser quelques victimes en welters ou en lourds?
Xavier Foupa-Pokam et Cheikh Kongo sont certes redoutables (surtout si pour une raison ou une autre ils me lisent!), mais la prochaine fois que la France est représentée à l’UFC est-ce que quelqu’un peut dire aux combattants d’être un peu humble avant le combat quand c’est pour se faire sortir de l’octogone plus vite que le temps de sortir les pop-corn du micro-ondes? (« He has the power. I have everything else… AND the power » Merci professeur X…)
Dana, c’est de la merde le contrat que tu m’as proposé, c’est plus la peine de me harceler, je n’irai pas montrer à BJ Penn comment on mérite une ceinture tant que tu me proposeras pas une meilleure prime.
Si Shane Carwin était prof de philo au lieu d’être ingénieur, est-ce qu’il endormirait ses adversaires avec un étranglement arrière en résumant à ses adversaires la Critique de la Raison Pure au lieu d’optimiser si bien l’impact phalange/mâchoire?
Grosses chevilles de l’année : Dan Henderson
Quoi qu’on en dise, Hendo est un excellent combattant. On ne peut pas lui retirer ses crochets et uppercuts ultra-explosifs même à très courte distance, son ground’n’pound presque pire que ses crochets, ses 2 participations aux JO en lutte Gréco-Romaine pour les States, ses 2 ceintures Pride, ses 25 victoires qui incluent Rodrigo Nogueira, Wanderlei Silva, Vitor Belfort, … C’est le seul à pouvoir se vanter d’avoir donné l’impression que Bisping n’avait rien à faire avec des gants de MMA, et si on se réfère aux performances de ses coéquipiers (Sokoudjou, Nate Quarry, Chael Sonnen, Kristof Soszinsky, …) on peut supposer que c’est aussi un très bon entraîneur. On dirait pourtant qu’il a réussi à se surestimer. Apparemment trop gourmand pour l’UFC, Hendo signe au Strikeforce et réclame pour ses 3 premiers combats Jake Shields (champions poids-moyens, sur 13 victoires consécutives!), Gegard Mousasi (champion lourds-légers Dream et Strikeforce, sur 14 victoires consécutives, les 5 dernières avant la limite!!!) et… Fedor, qu’il est inutile de présenter. On comprend qu’il soit boosté après avoir quasi-humilié Michael Bissing (encore que, à ce point…), mais a-t-il déjà oublié ses 2 raclées successives et plutôt récentes contre Quinton Jackson et Anderson Silva? Si le Strikeforce cède à ses demandes, 2010 risque d’être une grande année de solitude pour Henderson, qui est pourtant un très grand combattant.
Ennemi public n°1 en 2010? Cain Velasquez
L’époque où Sylvia et Arlowsky dominaient largement la catégorie poids lourds de l’UFC semble très lointaine (et c’est une très bonne chose!). Nogueira a signé, Mir a complètement récupéré de son accident de moto, Shane Carwin et Dos Santos montrent de suite qu’ils sont à prendre très au sérieux, Brock Lesnar a à peine signé qu’il se débarrasse de Mir et Couture avant la limite… A cette liste de grands champions on peut ajouter Cain Velasquez. 7 combats 7 victoires, ce combattant a commencé très fort étant donné qu’après seulement deux combats, les désistements de ses adversaires ont poussé ses managers à démarcher auprès de l’UFC, et la suite des évènements a montré qu’il y avait largement sa place. Son style impressionnant (soulever l’adversaire, le balancer par terre, cogner, recommencer dès qu’il commence à sa relever), qui rappelle l’affrontement entre Heath Herring et Fedor (sans le retournement de situation en fin de round), semble imparable, et même des grands noms comme Cheikh Kongo (même s’il avait été prévenu à la dernière minute, c’était à l’époque un candidat sérieux au titre) et Ben Rothwell n’ont pas trouvé de parade, et Velasquez progresse en pieds-poings, même si on le voit encore mal faire face debout à quelqu‘un qui maîtrise bien le sujet. Rien n’assure que l’année prochaine le verra s’emparer du titre dans cette catégorie très relevée, mais on sait déjà que seul un grand nom pourra le stopper ou même le ralentir, et on ne sait pas encore comment.
Combat de l’année : Lyoto Machida contre Rashad Evans
Le 5 mai 2009, deux combattants invaincus s’affrontent pour la ceinture des poids lourds-légers. C’est la première défense de titre pour Evans, qui a successivement battu Chuck Liddel et pris la ceinture à Forrest Griffin sur des KO suite à des retournements de situation explosifs, contrastant avec le style 100% lutte qu’il avait à l’origine et confirmant qu’il progresse à chaque combat. Machida, de son côté, vient en demi-finale d’infliger sa première défaite à l’agressif Thiago Silva avec tellement de facilité apparente qu’on se demande s’il a transpiré. Un problème cependant : les deux combattants sont des contreurs. L’équipe d’Evans a d’ailleurs déclaré que « quand le public siffle, c’est que tout se passe bien ». En ce qui concerne Machida, son style de combat unique consiste justement à être intouchable (ce qui a entre autres valu à Tito Ortiz de faire une crise de nerfs en plein combat). L’ennui risque donc d’être à la hauteur du suspense, et s’il est très difficile de faire un pronostic (Rashad Evans a fait un match nul contre Ortiz, leur seul adversaire commun, que Machida a vaincu sur décision… on peut trouver plus parlant comme différence), on peut craindre que même au bout de 25 minutes ce soit toujours aussi difficile de les départager. Machida va pourtant démontrer que si les styles des deux combattants se rapproche, la différence de niveau est nette. Le « Dragon » touche peu mais touche fort et Evans, sonné au 2ème round, se fait achever sur une spectaculaire série de crochets par un adversaire hors de sa portée au propre et au figuré. On a pu regretter de pouvoir constater en fin d’année, contre Mauricio Rua, que la faveur des juges de l’UFC était à ajouter au redoutable arsenal de Machida, mais ce combat rappelle à quel point il peut faire rêver.
Combattant de l’année : Jon Jones
Aussi spectaculaire qu’efficace autant en pieds-poings (coups de pied et de coude retournés, garde pas orthodoxe, …) que dans les projections, Jon Jones monte invaincu dans l’octogone de l’UFC, le 5 décembre, pour son 10ème combat et son plus gros challenge à ce jour, le lutteur Matt Hamill, que seuls Michael Bisping(sur décision partagée!) et Rich Franklin ont pu accrocher à leur palmarès. Après avoir dominé les échanges en pieds-poings, Jones plaque Hamill au sol sur un balayage dès le premier accrochage comme si c’était facile, passe immédiatement à cheval et abat coudes et poings sur le visage de Matt Hamill qui plie mais ne rompt pas, un courage qui force l’admiration mais qui n’est pas le meilleur choix pour préserver sa santé et sa carrière, la situation justifie largement un arrêt de l’arbitre (les règles imposent aux combattants de « se protéger intelligemment ») voire du coin de Hamill. Jon Jones, fair-play, ralentit et en fait part à l’arbitre, que la situation ne semble pas préoccuper. Parmi la pluie de coups qui s’abat sur le visage de Hamill, deux coups de coude envoyés verticalement touchent… ceci est apparemment interdit (alors que l’UFC est parfois très souple quand les coudes touchent le crâne, ce qui est bien plus grave mais bon…), l’arbitre stoppe cette fois-ci l’affrontement de toute urgence, demande à Hamill s’il peut continuer, et devant l’absence de réponse immédiate… prend la décision aberrante de disqualifier Jon Jones.
1° Etant donné la situation, il est évident que ces coups interdits étaient involontaires
2° Matt Hamill est sourd-muet et avait du sang dans les yeux, il ne pouvait donc pas savoir que l’arbitre lui demandait quoi que ce soit
3° Hamill avait l’épaule démise et sa tête faisait office de sac de frappe depuis une à deux minutes, il ne faisait pourtant aucun doute pour l’arbitre que ces deux coups de coudes interdits étaient responsables de l’impossibilité du combattant de continuer
4° Ce n’est normalement pas au combattant mais aux médecins, et après un temps de récupération, de décider de la possibilité ou non de continuer après un coup interdit
L’arbitre Steve Mazagatti avait donc pris, sous les huées justifiées du public, une décision absurde et allant à l’encontre du règlement de l’UFC. Jones évite pourtant de se plaindre dans l’interview d’après combat, déclarant que l’important dans la vie c’est d’avoir la santé (ce qui ne l’a pas empêché de faire appel par la suite, on peut être fair-play sans être masochiste). De ses trois combats en 2009, Jones aura donc accroché Stephen Bonnar à son palmarès (son 2ème combat à l‘UFC), passé une guillotine au lutteur très décoré (139 victoires et 22 défaites en lutte) Jake O’Brien, et été le premier à dominer si largement Matt Hamill (malgré le résultat officiel), démontrant qu’il était complet, spectaculaire, efficace… et extrêmement fair-play.
dimanche 20 décembre 2009
Sciences Humaines nous trouve inhumains
Quelle bonne surprise, de voir dans le n° de décembre de Sciences Humaines, un article sur ce sport jeune (le 1er UFC date de 1993) mais qui se développe bien qu'est le free-fight. C'est supposé être un journal sérieux, voilà qui devrait changer des âneries qu'on avait pu voir par exemple sur Stade 2 et sur Canal +...
Mais non, l'article a beau prétendre concerner la sociologie, pas plus de documentation ou de réflexions que dans les émissions de télé qui vendaient de la sauvagerie. La désillusion ne tarde pas : dès la 2ème phrase, la journaliste invente que les combattants se tirent les cheveux (c'est effectivement arrivé une fois, il y a plus de 15 ans, à l'UFC 3... maintenant on en est à l'UFC 108 et c'est interdit depuis très longtemps), ou que le sport consiste en partie à "frapper au sol sans défense" l'adversaire (sachant que la pauvre victime qui est en dessous au sol a les moyens d'étrangler l'adversaire, de lui casser le bras, voire de le mettre KO d'un coup de talon -c'est arrivé il y a très longtemps avec le célèbre combat Renzo/Taktarov, mais bien plus récemment Mousasi a remporté le tournoi du Dream avec cette technique-, drôle de façon d'être sans défense).
La journaliste ne va cependant pas s'arrêter en si bon chemin et va encore s'enfoncer en inventant que ce sont les téléspectateurs qui décident des règles plus que les combattants. Si le port de gants et la disparition des coups de tête servent en effet le spectacle (on tape plus fort quand on risque moins de se casser la main, et bloquer l'autre au sol en donnant des coups de tête en attendant la décision des juges est une stratégie efficace mais soporifique pour le public), comment expliquer que les impressionnants soccer kicks aient récemment disparu? Tout ça ne paraît pas compatible avec le spectateur assoiffé de sang contraignant le pauvre athlète à disparaître sanguinolent sur une civière après chaque affrontement. Bien entendu, pour satisfaire ces brutales exigences, le producteur délocalise (si si, c'est écrit dans l'article!).
Et si certains spectateurs sont d'abord attirés par la violence, si certaines organisations font leur pub là-dessus, faut-il oublier que le but premier de ce sport est de comparer les sports de combat entre eux? Qui ne s'est jamais demandé si un judoka battrait un boxeur, si le kung-fu était supérieur à la boxe thaïlandaise, ce que valait un sumo ou un catcheur dans un combat? La journaliste énumère les noms qui désignent le combat libre (en mélangeant d'ailleurs joyeusement avec des noms d'organisation, j'irai bien lui proposer de jouer au FIFA un samedi après-midi ou de faire un 1 contre 1 en NBA...) et oublie l'un des plus utilisés, MMA pour mixed martial arts, et qui désigne précisément l'intérêt technique du sport.
Merci Sciences Humaines d'avoir distrait tant de monde avec de si belles inventions... Et moi qui croyais que la sociologie consistait dans un premier temps à se documenter! En faite ça semble consister à caser 2-3 mots savants (ici Norbert Elias et la sportivisation, pour dire bien sûr que le free-fight c'est le contraire) au milieu d'idées fantaisistes. Sur ce, je m'en vais égorger des chatons, voler des jouets à des orphelins puis boire des choppes de sang frais devant un bon snuff movie.
vendredi 11 décembre 2009
Et de 4!
Un k-1 Grand-Prix éclair aura vu Semmy Schilt remporter une quatrième victoire, plus qu'une et le record de Hoost sera battu.
Les deux vainqueurs des reserve match, Peter Aerts (qui aura dominé de A à Z un Gokhan Saki pourtant efficace et créatif jusqu'au bout) et Daniel Ghita (qui souhaite rudement à Sergueï Kharitonov la bienvenue en kickboxing en lui détruisant les jambes à coups de tibia... le Russe est presque parti en civière), n'auront pas pu intégrer ce tournoi sans blessure mais avec de nombreux KO éclairs.
Ruslan Karaev ouvre le tournoi avec des pulsions suicidaires: il effleure Badr Hari du poing et surestime l'impact de son coup, ayant l'idée étrange et surtout stupide de chercher le combat de crochets (contre Hari!)... ce qui doit arriver arrive, et 38 secondes et 2 knockdowns après le retentissement du gong le Russe peut aller chercher une bière pour regarder depuis les gradins l'un des 7 combattants encore en lice remporter les beaucoup de Yens en jeu. Si Texeira ne donne pas l'impression d'avoir besoin d'antidépresseurs et d'une camisole de force, ses fans (enfin ceux qu'ils lui restent après sa prestation décevante -victoire sur décision très laborieuse contre un Sing Jaideep qui ne semblait pas si inspiré que ça) auront vite l'occasion de regretter qu'il ait oublié de s'entraîner à bloquer les coups de genou avec saisie, embêtant quand on affronte Alistair Overeem! Dommage, sa tentative de contrer d'entrée de jeu un jab avec unn high-kick laissait présager un combat plus serré. Mais les genoux d'Overeem, c'était à prévoir, ne pardonnent pas, surtout en pleine tête. Il aura fallu 1 minute 6 au Hollandais pour donner un bon argument au Brésilien pour qu'il retourne au kyokushin. Semmy Schilt affronte ensuite Le Banner qui fera face au géant hollandais le temps de prendre deux coups de pieds au corps... 1 minute 27 de combat avant que Thierry Roland, s'il regardait, puisse passer à autre chose (plus de Français en lice, et même pas une possibilité de s'en prendre à l'arbitre!), c'est malgré tout le quart de finale le plus long pour l'instant! Bonjasky et Zimmerman, eux, mettront 9 minutes avant de laisser décider aux juges qui rejoindra Schilt en demi-finale. Zimmerman a beau être convainquant, impossible de dominer son compatriote Bonjasky, extrêmement affuté ce soir là.
Hari a sans doute un très mauvais souvenir de sa défaite contre Overeem lors du jour de l'an fin 2008, d'autant qu'elle était rapide et cuisante, qu'Overeem n'avait alors presque jamais combattu en kickboxing, et que cette défaite était son premier combat depuis son auto-élimination pour pétage de câble en finale du grand-prix contre Bonjasky. Overeem, pourtant plus expérimenté, est loin d'être aussi convainquant dans cette revanche contre Hari qui cette fois-ci sait à quoi s'attendre. Pendant les 2 minutes 14 que durent le combat, le Marocain ne semble jamais en danger et le Hollandais, qui a l'air un peu perdu... a tout le temps l'air en danger. Difficile de dire si le high-kick, plutôt bien amorti (heureusement!), qui a mis fin aux hostilités aurait vraiment justifié un décompte (Overeem avait déjà fait un voyage au tapis suite à un crochet -pas du tout amorti celui-là-), mais le vaincu ne proteste pas et ça se comprend. Dans le second quart de finale, Bonjasky fait l'exploit d'ébranler la forteresse Schilt en le mettant down sur un direct en contre, laissant à ses fans l'espoir qu'il ait les moyens de terrasser le monstre! Impression vite démentie quand le "Flying Dutchman" se précipite peu prudemment pour passer non pas des coups de genou sautés (sa spécialité) mais des crochets sautés (ça ne lui donne pas l'air très malin... mais je ne vais pas aller lui dire!) dans l'espoir de le mettre au tapis une seconde fois dans le round et de l'emporter. Mais Schilt reprend son travail habituel ("je détruis avec les tibias et j'achève avec les genoux... et comme je vais trois têtes de plus que toi tu ne peux rien y faire, niark niark niark"), et c'est Bonjasky qui va aller au tapis deux fois dans le round. L'arbitre, comme prévu par les règles, arrête donc les frais au bout de 2 minutes 38 (décidément les combats de Bonjasky sont longs!).
Encore une revanche pour cette finale qui, c'est plutôt rare, voire une première, oppose des combattants qui sont frais tous les deux (Schilt a combattu 4 minutes 05, Hari 2 minutes 52... moins d'un round pour gagner 2 combats!). Schilt, après s'être fait éliminer du tournoi 2008 contre Peter Aerts en 8èmes de finale, s'était fait exécuter de façon très expéditive par Hari à coups de crochets en début d'année 2009. Le Marocain, de son côté, a non seulement pour récidive de montrer sa supériorité technique sur/casser la gueule à la forteresse qu'il a en face de lui, mais aussi de ne pas devenir berserk en plein milieu du combat et de respecter les règles jusqu'au bout, contrairement à ce qui s'était passé lorsqu'il faisait la même finale (contre Bonjasky) l'année dernière. Mais Schilt, en plus du jab et du front kick qu'il maîtrisait déjà très bien avant, a une nouvelle technique pour contrer l'avalanche de crochet, dont il nous avait donné un aperçu plus tôt dans la soirée contre Bonjasky : mettre sa tête le plus en arrière possible en bloquant tout avec les avant-bras. C'est beaucoup moins chic que les jabs et les front-kicks, mais Hari se voir privé de sa technique gagnante et se fait massacrer, avec entre autres un tibia en travers de la tête qui fait mal à voir. Le record (probablement détenu jusqu'alors par Peter Aerts) du GP le plus vite gagné est battu, c'est en 5 minutes 53 que Schilt aura gagné sa 4ème couronne! En plus d'avoir montré que la seule technique contre lui ne marchait plus... est-ce que quelqu'un réussira à en trouver une autre en 2010?
vendredi 4 décembre 2009
Yokozuna is back... again
Après une disparition de plusieurs mois, due surtout à la paresse et un peu au ras-le-bol de mon élongation du tendon qui ne voulait pas disparaitre, il serait peut-être temps d'enlever cette photo de Brock Lesnar (il est quand même très moche) de sa place de 1er truc qu'on voit sur le blog.
Un bon moment pour revenir, puisque ce week-end vont avoir lieu la finale de The Ultimate Fighter 10 (rien de bien passionnant... sauf l'affrontement entre Jon "invaincu" "coups de coude retournés" Jones contre Matt Hamill, le sourd-muet qui faute de faire voler des sabres laser comme son presque homonyme il y a 30 ans fait voler ses adversaires avant de les plaquer au sol et les cartonner) et la grande finale du K-1, où Hari (finaliste l'année dernière avant de s'auto-éliminer avec un pétage de câble), Karaev (sûrement pas le favori mais il s'est préparé à l'usine à champions qu'est la Golden Glory, alors qui sait?), Overeem (un niveau écoeurant, il enchaîne les victoires contre les stars alors qu'il vient du free-fight... il pourrait bien gagner!!!), Texeira (qui a tout intérêt à faire oublier son 8ème de finale laborieux!), Le Banner (vieillissant et l'avant-bras en trois morceaux, non ce n'est pas le favori), Schilt (en route pour un quatrième titre s'il se bat comme en 2005, 2006 et 2007, en route pour un grand moment de solitude s'il ne fait pas mieux que le reste de cette année), Zimmerman (très très fort, mais pas assez pour gagner le tournoi) et Bonjasky (champion en titre, il devrait gagner s'il passe le -grand!- obstacle Schilt) vont s'affronter pour le championnat du monde annuel.
Je profite du post pour rassurer beaucoup de grands combattants (et faire honte à mes mentors Olivier Delpech et Manny Reyes Jr) en annonçant que je ne participerai pas au K-1 Grand Prix 2010 : j'ai repris les études donc il va falloir que je ralentisse les entraînements (si je me blesse moins ça fera toujours beaucoup plus que l'année dernière), et priorité à la course a pieds (je déteste toujours autant mais cet entraînement a l'avantage de rendre les autres moins fatiguants... on est paresseux ou on l'est pas^^).
Pour fêter la reprise du blog une photo où Lyoto Machida prépare avec détermination sa revanche contre Shogun...
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