mardi 30 décembre 2008
Reprise!
Après une période tellement active avec deux entraînements en 4 semaines (8 jours d'arrêts pour un rhume, deux entraînements pour reprendre, une semaine d'arrêt dûs à une tendinite provoquée par lesdits deux entraînements, et encore une semaine d'arrêt parce qu'après tout ça j'avais la flemme de reprendre), je m'y suis enfin remis pour de vrai avec une séance de pattes d'ours.
Mes bras l'ont senti passé, mon cardio est toujours aussi catastrophique, mais franchement je m'attendais à pire. Mais le pire reste à venir demain: je vais devoir enfiler les chaussures adéquates et aller COURIR!
vendredi 12 décembre 2008
Nouvelle blessure
Mon genou semble avoir déprécié une reprise un peu trop rapide (et sans doute aussi un excès de sucreries, peut-être un manque d'échauffement...), le médecin m'a diagnostiqué une tendinite rotulienne.
ça a l'air beaucoup moins grave que la déchirure musculaire, même si c'est agaçant de s'arrêter à nouveau (sur le coup j'étais tenté de taper avec un marteau sur ce genou qui m'énervait mais ça aurait été douloureux et pas très productif... et puis de toutes façons je n'avais pas de marteau à portée de main). J'ai l'air vraiment stupide quand j'essaye de me baisser, et mon cardio doit maintenant être condamné à redevenir aussi désespérant qu'avant (en attendant de pouvoir rectifier le tir). Au moins ça me garantit une prise de poids encore plus importante avec les fêtes de Noël, sans m'entraîner je vais progresser en force de frappe et encaisse O:)
dimanche 7 décembre 2008
Résumé du K-1GP 2008
Peter Aerts contre Badr Hari
Les premiers coups échangés sont déjà intenses, les deux combattants semblent avoir pleinement conscience du niveau de leur adversaire tout en étant déterminés à vaincre. Alors qu'Aerts titube à peine suite à un direct de Hari, le Marocain se jette pour l'achever. S'ensuivra un down qui pèsera lourd dans une éventuelle décision, même si le Hollandais semble avoir récupéré bien avant la fin du décompte. Hari se jette à nouveau, sans prendre la peine de bloquer les low-kicks mais en se tenant tout de même à distance suffisante pour éviter les accrochages et les coups de genou qui risqueraient de suivre (le problème quand on affronte Aerts c'est que tous les domaines du combat sont ses points forts). L'attaque ne lui permettra pas d'obtenir le nouveau down qui l'aurait qualifié pour les demi-finales. Le reste du round se passera principalement en échange de directs, à distance plus prudente. Le Marocain ne prend toujours pas la peine de bloquer les low-kicks qui s'abattent régulièrement sur lui... il va sans doute regretter d'avoir des cuisses demain! Aerts est une nouvelle fois touché en anglaise sur le début du deuxième round. Au lieu du rush poings en avant du round précédent, Hari fait dans le spectaculaire. Un coup de pied retourné visage à peine bloqué sera suivi par un knock-down sur... front kick sauté après feinte de coup de genou (si si!!!). Cette fois décidé à achever son adversaire qui n'a vraiment plus l'air en forme, le Marocain se transforme en machine à attaquer, tout en arrivant on ne sait pas trop comment à bloquer les contres. L'arbitre fini par arrêter les frais pour Aerts qui glissait souvent (quand il ne pouvait plus reculer en fait...). Le Hollandais, favori du tournoi, n'est pas vraiment d'accord mais personne ne niera que c'était plutôt mal engagé pour lui.
Ewerton Texeira contre Errol Zimmerman
Pour faire mieux que Francisco Filho, son prédecesseur présent dans le public, qui avait atteint la finale du K-1 en 2001 avant de s'incliner contre Mark Hunt, Ewerton Texeira, l'actuel champion du monde de karaté kyokushinkaï, devra l'emporter sur Errol "The Bone Crusher" Zimmerman, vengeant par la même occasion la large défaite de Glaube Feitosa, autre représentant du kyokushin. Le premier round permet au Brésilien de montrer de nouveaux progrès époustouflants. Si le classique je-tape-dans-les-cuisses-pour-faire-baisser-la-garde-et-après-je-shoote-dans-la-tête est effectivement infligé à Zimmerman (mais le high kick sera bloqué), c'est surtout avec ses poings que Texeira a pendant le premier round nettement dominé son adversaire qui était pourtant bien sûr de lui dans les interviews. Rush sur l'adversaire bloqué dans le coin du ring, esquive avec crochet qui touche en contre... le karatéka donne des cours de boxe anglaise au public et surtout à Zimmerman.
Le deuxième round est plus conventionnel, les pieds partent autant que les poings. Si le Hollandais est moins dépassé par les évènements (il passera même son poing en travers du menton de Texeira qui avait baissé sa garde pour bloquer un coup de genou sauté, mais pas assez fort pour que ça change grand chose), le round reste dominé par le Brésilien qui martèle avec ses tibias les cuisses et les côtes de son adversaire.
Au troisième round, Zimmerman cherche le KO. Certes il n'a pas trop le choix, mais il faut du courage, surtout quand les frappes lourdes de Texeira s'immiscent dans la moindre ouverture. Dans ces conditions, un round de 3 minutes ça doit être très très long. Agressivité dans les poings, puissance dans les jambes, le Hollandais nous rappelle pourquoi il s'est qualifié pour ce tournoi. Malgré les attaques précises et régulières de son adversaire, un uppercut à quelque secondes de la fin lui permet de mettre le karatéka au tapis. Les derniers instants du combat montreront clairement que, si Texeira s'est relevé, il voyait encore probablement triple. Ce knock-down permettra à Zimmerman de rejoindre Hari en demi-finales sur décision des juges (2-0).
Gokhan Saki contre Ruslan Karaev
Karaev, comme d'habitude aérien et léger sur ses déplacements, cherche le menton de Saki avec ses poings et s'empresse de reculer quand son enchaînement ne passe pas. Le Turc ne se laisse pas déstabiliser et envoie de lourds low kicks et middle kicks. Peu de coups font mouche dans le premier round, qui ne donne vraiment d'avantage à aucun des combattants.
Le deuxième round tournera nettement à l'avantage du Russe. Trois fois, Saki sera bloqué dans le coin du ring, laissant à son adversaire l'occasion d'enchaîner avec ses poings sans craindre de contre. La plupart part dans les gants du Turc qui défend bien, mais ça doit secouer quand même, surtout que Karaev envoie aussi son genou de temps en temps.
Alors que le combat semble maintenant s'orienter en faveur du Russe, un backfist de Saki l'envoie au tapis en début de troisième round, compliquant nettement les choses pour lui. Condamné à l'exploit, Karaev se jette poings en avant et ne laisse plus une seconde de répit à son adversaire, qui relève le défi et s'en sort plutôt bien, parvenant même à toucher dûrement au visage une ou deux fois. Le Russe ne se découragera pas pour autant et ne ménagera pas son énergie jusqu'à ce que le gong sonne. Cela n'empêchera pas Saki de remporter une décision unanime et de se hisser en demi-finales.
Jérôme LeBanner contre Remy Bonjasky
Bonjasky, très prudent à distance de poings (on le comprend!), shoote en middle-kick pour faire baisser la garde avant d'entamer des rush qu'il finit sur un coup de genou sauté. La plupart des attaques sont bien bloquées par Le Banner qui envoie parfois aussi lourdement ses jambes, mais le Français semble dérangé de ne pas pouvoir attaquer avec sa distance habituelle. Un premier round dominé par un Hollandais bien plus offensif.
Au deuxième round Le Banner retrouve sa distance favorite et le style bulldozer qui va avec. Bonjasky le sent passer! Jabs pour contrer tout début d'attaque, directs et crochets au corps avec la puissance qu'on connaît à "Géronimo"... faute de passer un sale quart d'heure, Bonjasky passe trois sales minutes! Quelques low-kicks sur la fin lui permettent de montrer qu'il est encore là, mais ses côtes doivent attendre avec impatience que la situation s'améliore.
Le troisième round démarre bien mieux pour le Hollandais (sans doutes parce qu'il a eu la bonne idée de passer moins de temps dos aux cordes!), qui se permet à nouveau d'attaquer (la cuisse touchée au deuxième round est une cible privilégiée) même si Le Banner reste dangereux. La joute va pourtant s'arrêter brusquement, après qu'un middle kick surpuissant ait été bloqué par l'Avant-Bras Maudit (celui qui a été fracturé trois fois par Hoost en 2002). Le Banner grimace, l'arbitre compte mais demande quand même un avis médical quand le Français fait signe qu'il est prêt à reprendre. Les médecins ne laisseront pas le combat repartir.
Hong-Mam Choi contre Ray Sefo
Le Néo-Zélandais, prudent mais efficace, attaque joyeusement côtes et cuisses de son adversaire, attendant les trente dernières secondes du round, quand le Coréen a baissé sa garde, pour attaquer sa tête perchée à 2m et quelques. Hong-Mam Choi touche quelques fois en contre (crochets et genoux) mais avec peu d'efficacité, ce qui est mis en valeur par les singeries habituelles de son adversaire.
Le scénario se répète au deuxième round, avec peut-être un peu plus de crochets qui s'abattent sur les côtés du Coréen qui, quand il n'est pas à distance de corps à corps, balance de temps en temps les plus mauvais front-kicks de l'histoire du front-kick (on ne sait pas trop si il veut montrer à Sefo un truc sur son talon où si il cherche juste à se faire attraper la jambe).
Le Néo-Zélandais enverra majoritairement des low-kicks dans le troisième round, encaissant lui-même un coup de pied aux fesses, ce qui l'amusera beaucoup. Petite frayeur pour les fans de Sefo sur un coup de genou mieux placé que les autres, mais "Sugarfoot" s'en remet et évite d'aller au tapis pendant la pluie de crochets qui va suivre. Les tibias s'abattront à nouveau régulièrement sur la cuisse d'Hong-Mam Choi pendant la fin du round. Décision unanime logique pour Sefo qui semble enfin avoir retrouvé la forme, alors qu'Hong-Mam Choi donne raison à ceux à qui il n'a pas du tout manqué cette année.
Melvin Manhoef contre Paul Slowinski
Le résultat du combat semble vite téléphoné, quand Manhoef ne prend pas la peine de bloquer les low-kicks de Slowinsky et a pour seule arme offensive des crochets tellement larges qu'on se demande s'il ne va pas toucher quelqu'un dans le public, peut-être pas la meilleure stratégie quand on est bien plus petit que son adversaire. Pourtant, un crochet-bazooka finit par toucher la tête de l'Australien avec une puissance éloquente. Slowinsky se relève, mais sera rapidement touché par d'autres crochets qui cette fois sauront le convaincre de rester au tapis. L'affaire aura été vite expédiée par le transfuge du combat libre, il faut croire que la puissance ça fonctionne partout.
Badr Hari contre Errol Zimmerman
Pas de round d'observation sur ce combat, pas même de seconde d'observation! Les combattants ont à peine touché les gants que poings et pieds partent, et pour faire mal! Malgré cela, les deux adversaires savent aussi défendre, et si chacun a du sentir passer le premier round, rien de décisif n'est passé. Peut-être un léger avantage pour Hari au bout des trois premières minutes (Errol Zimmerman va passer quelques secondes dans ce lieu si inconfortable qu'est le coin du ring, mais bloquera et esquivera presque tout).
Le deuxième round sera plus lent (excusable pour le deuxième combat de la soirée!), Zimmerman avance, Hari gène et contre. Le Hollandais fait l'exploit de trouver assez d'énergie pour envoyer deux coups de pieds retournés sautés, mais ne touche que le short de son adversaire, le faisant descendre de quelques centimètres (l'aide de l'arbitre sera nécessaire pour le relever). Sa droite plongeante, qui sortira de nulle part (le Marocain, garde grande ouverte, envoyait un uppercut) quelques instants plus tard, sera bien plus efficace! Hari la prend plein pot, se relève on ne sait pas trop comment. Un knock-down, c'est mauvais pour la décision des juges, on l'a déjà vu deux fois ce soir. Le Marocain se réveille et enchaîne efficacement avec ses poings. Zimmerman subit de belles frappes au corps... et un gros crochet au visage, dans les dernières secondes. Il se relève aussi, le troisième round s'annonce relevé.
Hari recule, prudent, mais cogne sans arrêt, en particulier avec des jabs puissant, profitant de la moindre ouverture. Zimmerman, probablement épuisé, ne tente plus grand chose, a presque l'air d'avoir déjà admis sa défaite. Le KO va survenir sur un direct en contre, à 1 minutes de la fin. Le décompte ne permettra pas au Hollandais de se relever, mais ça n'aura pas été une victoire facile pour son adversaire.
Gokhan Saki contre Remy Bonjasky
Saki envoie 80% de ses attaques avec sa jambe arrière, Bonjasky n'a pas trop de mal à bloquer et sort poings et genoux quand la distance le lui permet. Net avantage au Hollandais à la fin du premier round mais peu de dégâts infligés. Le deuxième round sera plus décisif. Saki esquive un coup de genou sauté, Bonjasky déploie sa jambe, son tibia s'écrase sur les côtes de son adversaire qui s'écroule en grimaçant de douleur. Il ne se relèvera pas à temps. Une demi-finale bien plus facile que celle de Hari pour Bonjasky.
Remy Bonjasky contre Badr Hari
Les deux combattants ont déjà pris des coups (et même un knock down pour Hari) et dépensé énormément d'énergie avant de monter sur le ring, mais sachant que le vainqueur gagnera 400 000 dollars et le perdant 30 000, que le vainqueur inscrira son nom dans la liste des vainqueurs du K-1 alors que dans quelques années on aura oublié que le perdant a été en finale, on a de bonnes raisons de s'attendre à de l'engagement. Bonjasky a remporté le dernier affrontement entre les deux hommes, mais Hari, même s'il était déjà effrayant, n'avait pas encore le niveau qu'il a montré tout au long de cette année et confirmé ce soir.
Les combattants refusent de toucher les gants. Avant même le début de l'affrontement, il y a de l'ambiance! Bonjasky extrêmement prudent subit plusieurs attaques avant d'envoyer le moindre coup. Il semble avoir bien fait d'attendre puisqu'il envoie Hari au tapis sur un coup de poing bizarre, façon coup de patte d'un chat, au menton. Le Marocain fait signe qu'il n'a pas si mal que ça en restant tranquillement assis pendant le décompte et se relevant brusquement au dernier moment. Cela ne l'empêche pas de réagir immédiatement en ripostant avec une avalanche de crochets. Il en enverra deux derniers, heureusement bloqués, après que le gong ait sonné.
Hari est tout aussi enthousiaste à l'amorce du deuxième round. Bonjasky bloque comme il peut et tente de contrer avec sa jambe. Hari, probablement rendu fou par son retard aux points et l'enjeu des 6 minutes restantes, projette après avoir bloqué un coup de genou sauté et envoie à son adversaire au sol un direct plongeant qui sera bloqué... par l'arbitre. Kakuda ne réagit cependant pas à temps pour bloquer le deuxième direct, et en attrapant le bras qui venait de frapper ne voit pas le talon de Hari s'écraser sur la tête de Bonjasky. Le troisième combattant improvisé sera contraint de pousser le Marocain, puis de le ceinturer alors qu'il continue à envoyer des crochets dans le vide.
L'examen médical de Bonjasky, dont la vision semble avoir été atteinte, se prolonge pendant de longues minutes. Le Hollandais est finalement nommé champion après que, les médecins l'ayant déclaré incapable de reprendre, le carton jaune de Hari soit transformé en carton rouge. Une finale bien triste pour une soirée remplie de combats magnifiques, Bonjasky ne sourit même pas lorsque l'arbitre lève son bras pour officialiser son troisième titre K-1.
dimanche 30 novembre 2008
8 jours de pause O:)
La revue Sport et Vie, dans son n° de septembre-octobre (n°110, rubrique MASH, "La déroute du rhume"), met en garde ses lecteurs contre l'effort en cas de symptômes types du rhume (nez qui coule, fatigue, éternuements, ...). En effet, pour des raisons détaillées dans l'article, le sportif qui brave la maladie légère risquerait, "dès la sixième minute d'exercice", et plus encore "lorsque l'effort se prolonge ou, pire, lorsqu'il s'intensifie", de dérégler son système immunitaire et de laisser s'installer plus tranquillement des virus qui pourraient être installés dans les poumons ou même sur les parois du coeur. Le médecin Christian Daulouède, auteur de l'article, parle même de risques de "conséquences tragiques" et préconise 8 jours d'arrêt pour éviter tous risques.
Eternuements en continu, et capacité à étaler plus facilement les mouchoirs que Tyson n'étalait ses adversaires, me contraignent donc malgré mon extrême bonne volonté (si si, pour de vrai^^) à être plus assidu devant la télé que sur les tatamis pour l'espace d'une semaine.
Difficile de croire que quelques éternuements peuvent mener à l'infarctus, et un rhume peut paraître une raison bien pratique pour stopper, mais reste que 8 jours de pause ce n'est pas si long, et c'est une bonne raison pour être encore plus assidu au retour. Même si c'est fatiguant d'être assidu :'(
vendredi 21 novembre 2008
Résumé de l'UFC 91
Un main event très attendu pour ce dernier UFC, où l'invincible papy Couture (45 ans!) affronte pour le titre un débutant à la puissance dévastatrice. Si la médiatisation de ce championnat du monde a pu faire oublier le reste de la carte, il aurait été dommage de rater les autres combats!
Matt Brown contre Ryan Thomas
Dominant sur les projections, Ryan Thomas est largement dominé au sol, n'arrivant pas à g'n'pounder sérieusement même quand il atterrit en garde latérale... Il va arriver à se sortir d'un juji depuis la garde et d'une guillotine avant de finir par taper sur la seconde tentative de juji depuis la garde de Matt Brown, qui va rester accroché malgré 2 slams. Les combattants de la saison 6 d'Ultimate Fighter ont jusqu'ici plutôt bien représenté l'émission, on attend avec impatience que le vainqueur Amir Sadollah, qui devait combattre ce soir, se remette de sa blessure.
Mark Bocek contre Alvin Robinson
Domination presque scolaire en grappling sur tout le combat par Mark Bocek : son adversaire a eu de nombreuses fois l'occasion de montrer à quel point il avait une bonne défense contre clefs et étranglement, mais l'étranglement arrière finit sans surprises par passer au 3ème round.
Jeremy Stephens contre Rafael Dos Anjos
En lice pour une dixième victoire consécutive, le Brésilien Dos Anjos ne perd pas de temps une fois que l'amenée au sol est passée et Stephens de semble rien pouvoir faire d'autre que se débattre pour échapper aux dangereuses tentatives de soumission de son adversaire. Il sera sauvé par le gong à la fin du premier round alors que ses deux bras sont contrôlés par son adversaire qui semble vouloir lui déboîter l'épaule.
L'Américain montre tout de même au deuxième round qu'il est encore dans le combat, lorsqu'il finit par passer ses techniques de ground'n'pound et que poings et coudes s'abattent successivement sur Dos Anjos. Mais c'est debout que le combat va se terminer, au début du troisième round, alors qu'un violent crochet n'est qu'amorti par le Brésilien. Stephens fait semblant de remiser la même attaque mais frappe avec un uppercut que Dos Anjos ne bloquera cette fois-ci qu'avec la tempe. Les quelques coups de poing d'usage sur l'adversaire déjà KO pour que l'arbitre se décide à arrêter, et le gong sonne pour désigner vainqueur un Jeremy Stephens qui revient de loin et a donc d'autant plus mérité cette victoire. On peut soupçonner un manque de cardio d'un côté comme de l'autre sur cette fin de combat quand on voit à quel point la garde de l'Américain était grande ouverte sur l'uppercut final, mais l'engagement intense des deux premiers rounds rend la chose excusable.
Aaron Riley contre Jorge Gurgel
3 rounds de pieds-poings enragé, un choc de puissances et de volontés d'un quart d'heure. Si l'épuisement fait que la cadence diminue entre le premier et le troisième round, on voit à l'attitude des deux combattants que c'est sous la contrainte de leurs limites physiques qu'ils ralentissent, les échanges gardant tout de même un rythme et une intensité très soutenus. Crochets, genoux et même high kicks touchent des deux côtés. Aaron Riley, en grande partie grâce à un meilleur cardio, sort logiquement vainqueur de ce combat qu'on ne s'attendait pas à voir aller jusqu'à la décision, mais va tout de même prendre un certain temps pour se remettre de ce qu'il a encaissé.
Demian Maya contre Nate Quarry
Nate Quarry sort certes d'un combat extraordinaire contre Khalib Starnes, où le lutteur a atomisé le kickboxer en pieds-poings sans laisser le temps au spectateur de boire une gorgée de bière, mais il aura fort à faire contre l'invaincu Demian Maia (rien à voir avec l'abeille...). En effet, une ceinture noire de JJB qui s'entraîne avec Wanderlei Silva, c'est plutôt un adversaire à éviter (surtout si ce n'est pas Schembri... hum...). Les choses ne vont d'ailleurs pas trainer. Le combat va immédiatement au sol, et tourne à la démo de JJB. Renversement, passage à cheval, prise du dos... Quarry n'aura pu montrer son niveau qu'en résistant un peu avant de se faire étrangler. C'était du rapide, de quoi faire attendre impatiemment un Demian Maia/BJ Penn O:)
Gabriel Gonzaga contre Josh Hendricks
A nouveau un combat entre un Brésilien et un Américain. Josh Hendricks débute à l'UFC pour tenter d'obtenir une 11ème victoire consécutive, rien que ça! Mais la 11ème victoire s'annonce plus difficile à obtenir que les précédentes. Si "Napao" a perdu 2 de ses trois derniers combats, ses défaites lui ont été infligées par Werdum (bon, lui il faut aussi admettre qu'il n'était pas au top au dernier UFC) et surtout le (vieux) magicien Randy Couture. A part quelques formalités en anglaise, le combat va majoritairement se passer en clinch. Hendricks trouve sans problèmes la faille pour passer des uppercuts au visage (qui n'ont pas l'air de perturber son imposant adversaire) mais oublie de bloquer les coups de genou au corps. Et comme le clinch a lieu en plein milieu de l'octogone et pas contre la cage comme la plupart des fois, les coups de genou ont beaucoup d'amplitude. Un d'entre eux, plus fort ou mieux placé que les autres, finit par faire grimacer l'Américain qui lâche Gonzaga sans relever sa garde. Sans se préoccuper de savoir si son adversaire a rédigé son testament, le jiu-jitsuka lui envoie son poing en travers de la tête qui avait l'air de n'attendre que ça. L'arbitre est assez stupide pour ne pas stopper le combat immédiatement malgré la pause charitable de Gonzaga, un second coup de poing sur l'adversaire étendu va quand même le décider à se réveiller. Une série de 10 victoires qui aura été dûrement stoppée...
Dustin Hazelett contre Tamdan McCrory
Alors que les deux combattants sont à peu près à égalité dans les échanges pieds-poings, low-kicks et directs occasionnels passant d'un côté et de l'autre et le front kick jambe avant défensif d'Hazelett gênant McCrory sans le blesser, le combat prend une autre tournure dès que le grappling entre en jeu. A peu près aussi en sécurité que les baigneurs des Dents de la Mer, McCrory contre des tentatives d'omoplata pour se retrouver immédiatement après dans la même position. Ce type de situation durant rarement bien longtemps, Hazelett finit par pousser le bras de son adversaire, le mettant en extension contre sa propre jambe qui était en position d'omoplata. La technique, très peu orthodoxe, est toutefois efficace puisque McCrory tape immédiatement. Ce sera officiellement et logiquement désigné "submission o the night". Un très beau moment de grappling dans un système de règles plutôt fait pour encourager le ground'n'pound.
Joe Stevenson contre Kenny Florian
Ce combat entre deux grapplers démarre sur des échanges pieds-poings, dominés par un impressionnant Kenny Florian qui déploie un arsenal efficace de poings, genoux... et surtout des high kicks qui sont bloqués mais claquent fort. Stevenson finit par accélérer avec une série de directs qui ne touchent pas mais font reculer Florian dos à la cage. Stevenson tente ensuite d'amener au sol, mais n'arrive jamais à maintenir son adversaire sur le dos. Nouveaux échanges pieds-poings, et c'est Kenny Florian qui projette pour atterrir en garde latérale, mais Stevenson le reprend vite dans sa garde. L'amenée au sol suivante sera la bonne, avec l'enchaînement scolaire à cheval-prise du dos-étranglement, que Florian s'offre le luxe de passer à Stevenson. La prochaine défense de titre de BJ Penn s'annonce difficile!
Randy Couture contre Brock Lesnar
Agé de 45 ans, avec 20 kilos de moins que son adversaire, Couture va défendre un titre qui est en théorie détenu par Nogueira contre un catcheur qui n'en est qu'à son 4ème combat. Mir et Herring ont déjà senti passer la puissance de Lesnar, mais pour cogner fort il faut encore être debout, ce qui est à peu près mission impossible contre Couture. Et, contrairement à Mir et à Herring, "The Natural" va en effet passer à distance de clinch sans prendre une droite avant. Cependant, une fois en clinch, les choses ne se passent pas aussi bien que les fans de Couture et les détracteurs de Lesnar (ou ceux qui sont les deux à la fois!) auraient pu l'espérer. Le géant prouve que son background de lutteur n'a pas été inventé et ne décolle pas les pieds du sol. Il passe aussi plus de coups de genoux que Couture, même s'il encaisse au passage quelques crochets et uppercuts. Il finit même par être en demi-garde au dessus de son prestigieux adversaire, sans toutefois grand chose depuis cette position. Couture se permet des échanges en boxe, mais s'il évite de se faire toucher on ne s'attend pas non plus à voir Lesnar s'écrouler. C'est dans un de ces échanges que The Natural finira par être atteint par un des si terribles directs de son adversaire (pas très loin de la nuque mais bon...) plus sévèrement, au deuxième round, peu après avoir pris un coup de genou un peu puissant en clinch. Lesnar ne le laissera pas récupérer et remporte la ceinture de poids lourds (qui sera aussi mise en jeu le 27 décembre entre Nogueira et Mir, mais l'UFC doit avoir de bonnes raisons...). A peine débarrassé du vrai Tim Sylvia, on retrouve un Tim Sylvia avec un niveau en lutte. Plus qu'à espérer que Nog lui passe un triangle, après ce combat qui éloigne un peu plus Couture de Fedor.
mercredi 12 novembre 2008
K-1 Grand Prix 2008
Les reserve matchs sont enfin signés, la carte pour le K-1 GP 2008 est presque complète. A noter la décision aberrante de ne pas faire figurer Semmy Schilt, le champion en titre (depuis 3 ans, le seul à avoir gagné 3 fois consécutives), éliminé en 8èmes de finales par le légendaire Peter Aerts (qui paraît presque invincible quand il n'est pas occupé à se blesser à chaque combat), dans ces reserve match. Voilà une présentation rapide de ce championnat du monde prévu pour le 6 décembre.
Reserve match 1: Hong-Mam Choi contre Sefo
Beaucoup d'humour de la part du K-1 avec ce match entre deux combattants qui n'avaient déjà pas grand chose à faire en quarts de finale... Entre Sefo qui, s'il fait partie des légendes du K-1, est quand même sur 6 défaites consécutives, et l'asperge coréenne qui a eu l'air de chercher à gagner un concours des déclarations d'après-combat les plus ridicules après son élimination par Badr Hari, n'importe quel fan peut trembler à l'idée de voir un de ces deux là intégrer le tournoi. Pour mémoire, H-M Choi avait trouvé le moyen de se vanter de n'avoir pas combattu depuis un an pour pouvoir être content de sa performance, et surtout avait justifié son abandon à l'appel du 4ème round (extra-round pour départager les combattants après un match nul voté par les juges) par le fait de ne pas vouloir trop s'esquinter en prévision du prochain combat... On le comprend bien, un match qualificatif pour des quarts de finales, on ne peut pas vraiment appeler ça un enjeu...
Reserve match 2: Paul Slowinsky contre Melvin Manhoef
Le Polonais/Australien, élève de Hoost à la cadence de frappe hallucinante, n'aura probablement pas trop de mal à se débarrasser de son adversaire qui, s'il a un crochet qui évoque la puissance d'un lance-roquettes, vient du combat libre et manque d'expérience (et aussi de kilos... il n'en pèse que 93) à ce niveau là en kick-boxing.
Quart de finale 1: Peter Aerts contre Badr Hari
La nouvelle contre l'ancienne génération, la légende contre le nouveau venu hallucinant qui progresse de match en match. Très difficile de faire un pronostic. Certes, l'an dernier le niveau d'Hari avait été trop juste pour sortir Bonjasky, mais c'était avant ses exploits de cette année, notament celui d'atomiser Feitosa dans le premier round! Aerts, de son côté, est quand même celui qui a donné un peu de suspense à ce GP, en sortant Semmy Schilt qui depuis son premier titre en 2005 paraît tellement au dessus de tout le monde que ses combats sont (encore plus) soporifiques. le spectacle et le haut niveau sont en tout cas garantis pour ce premier quart de finale.
Quart de finale 2: Errol Zimmerman contre Ewerton Texeira
Celui qui a arrêté de suivre le K-1 l'année dernière n'aura sans doute entendu parler d'aucun de ces deux combattants. Chacun est pourtant redoutable et mérite largement sa place en quarts de finale! Texeira, champion du monde kyokushinkaï en titre, après un premier combat gagné sans être trop convaincant contre Yusuke Fujimoto, a progressé à vitesse grand V en remportant le tournoi qualificatif d'Asie puis en sortant Musashi en 8èmes de finales. Pour son (seulement!) 6ème combat en K-1, il affrontera le Hollandais Zimmerman, qui s'entraîne à la Golden Glory (l'équipe de Schilt!) et s'est qualifié de façon très conventionnelle en gagnant le tournoi européen et son 8ème de finale. A noter tout de même que son adversaire en 8ème de finales était Glaube Feitosa qui, malgré sa forme apparente (volonté de fer qui lui a permis d'aller au bout des 3 rounds, high kicks et genoux qui partaient bien), a été largement dominé et a pris de nombreux crochets au visage. C'est le 6ème combat en K-1 d'Errol Zimmerman pour ce match lui aussi très ouvert.
Quart de finale 3: Gokhan Saki contre Ruslan Karaev
Avec sa qualification sans vaincre aucune vraie star (Sefo en 8èmes de finale... no comments étant donné le palmarès récent du Néo-Nélandais), Gokhan Saki peut être considéré comme l'outsider du tournoi. C'est en tout cas le combattant qui a le plus à prouver. En face, Karaev, s'il n'a jamais fait figure de favori du GP (et à mon avis ce n'est pas le cas non plus cette fois ci), est très en forme cette année (Pichkunov KO au premier round, Chalid "Die Faust" au 2ème...) et devrait sans trop de difficulté arriver en demi-finales. Savoir s'il pourra s'y débarasser de Le Banner ou Bonjasky, c'est un autre problème...
Quart de finale 4: Le Banner contre Bonjasky
Astérix, Scorpion, Disco, ... beaucoup sont d'accord pour dire que le cinéma ne contribue pas beaucoup à faire briller Le Banner sur le ring. Sa victoire sur décision seulement contre Sawayashiki n'est pas là pour les contredire. Mais s'il prépare sérieusement ce GP (sa performance l'année dernière était loin d'être décevante), il peut largement remporter cette revanche sur Bonjasky (le Hollandais avait alors gagné sur décision... avant que le Normand ne fasse appel et que le K-1 ne lui attribue la victoire en reconnaissant une erreur des juges). Le "Flying Dutchman", lui, a un niveau effrayant à chacun de ses combats. Effrayant pour ses fans quand le niveau de l'adversaire est à priori loin en dessous de ce détenteur de deux titres K-1 (The Predator, Manhoef, Atajev, ...), effrayant pour l'adversaire quand le combat s'annonce à priori bien plus serré (Hari, Leko, ...). Le premier facteur de suspense pour ce combat vient donc de l'irrégularité du niveau des deux adversaires, chacun étant capable de décrocher la ceinture de champion cette année s'il est en bonne forme.
1ères semaines
Les premières semaines de reprises sont passées, avec les difficultés qui vont avec...
Comme si ce n'était pas assez difficile d'aller courir, l'hiver me fait découvrir la course dans le noir et dans le froid (pour info, la rosée GLACE les pieds pendant que la météo s'occupe du reste...). Dire qu'il y en a qui font ça pour le plaisir... Enfin bon d'un autre côté je n'y vais pas assez souvent pour que cette fameuse endorphine, qui fait que pour certains le jogging c'est "comme une drogue", me rende accro.
Le dilemne "s'entraîner ou dormir" se pose aussi assez souvent. Les deux sont nécessaires pour progresser (c'est pendant la récupération que le corps se renforce), mais vu que dormir est toujours beaucoup plus tentant je manque souvent d'objectivité...
Je découvre aussi la douleur des low-kicks, et aussi qu'un coup dans l'avant-bras peut faire mal... Embêtant quand ledit avant bras est supposé servir à bloquer, je fais vraiment un sport d'abrutis...
Un avantage quand même à tout ça: les calories supplémentaires requises sont une excellente excuse pour augmenter la dose de pizzas, burgers, chocolat, ... tout ce qui est bon pour la santé. J'ai d'autant plus bonne conscience que j'ai découvert il n'y a pas longtemps que j'étais TROP LEGER pour combattre à l'UFC... ma catégorie de poids n'existe même pas. Je sais enfin pourquoi je ne suis pas champion du monde. J'attends quand même avec impatience l'épisode d'Ultimate Fighter où le combattant auquel on donne une heure pour améliorer la situation, après une pesée manquée, ingurgitera le plus vite possible pâtisseries et bouteilles d'eau au lieu de se jeter sur un vélo ou une corde à sauter.
lundi 13 octobre 2008
Le retour de la suite (ou inversement)
Mon ancien blog (weblogdeyokozuna@jesaisplusquoiblog.com) n'est plus (sans doutes parce que j'ai complètement arrêté de poster dessus depuis très longtemps), vive le nouveau blog! Et comme dans l'ancien blog, je vais raconter ma vie passionnante (ben oui un blog ça sert à ça) et vous expliquer comment je vais pas tarder à devenir le meilleur combattant du monde (comme le légendaire Manny Reyes Jr avant moi... enfin rassurez-moi, ce boulet a bien pris sa retraite??). Donc voilà essayez de cacher l'adresse du blog à Fedor ou Couture parce que l'idée de se retrouver face à un nain de 60 kilos qui crache ses poumons au bout de 2 minutes de corde à sauter ça va les terrifier (celà dit, selon la définition de Rickson Gracie, ils ne m'ont pas affronté, donc ils ne m'ont pas battu, donc je suis plus fort qu'eux).
Dans cet ancien blog j'avais eu le temps de raconter mon glorieux passé de compétiteur en karaté shotokan (3 victoires pour 15 défaites à peu près, dont la plupart avant la limite de temps), et surtout mon épique victoire à la coupe de France débutants de karaté shidokan (mon unique adversaire du tournoi s'est écroulé en plein milieu du combat sur une blessure qui datait d'avant). Pendant les trois années suivantes j'ai 1°) découvert qu'on ne pouvait pas faire des études, faire une épanouissante carrière d'équipier Mc Do et faire du sport sérieusement en même temps 2°) préparé le concours de professeur des écoles (de loin la plus difficile des compétitions que j'aie faite, et j'avais beaucoup plus d'adversaires que pour la mémorable coupe de France Shidokan!), là encore impossible de pratiquer (à part se préparer au supplice qu'est le 1500mètres, l'une des épreuves du concours -et ils n'ont pas plaisanté sur le barême-), d'autant que la formation était à 80km de chez moi 3°) déchiré mon mollet gauche, j'ai dû cumuler une dizaine d'entraînements sur l'année (mais sinon j'étais un grand sportif j'étais inscrit à deux clubs!).
Mais cette année c'est reparti, je vais pouvoir continuer sur ma lancée! Je vais même aller m'entraîner des fois (peut-être même aller COURIR! - à propos si j'attrape le sadique qui a inventé le fractionné...-). Donc voilà ne m'en voulez pas trop si je vous snobe quand Dana White sera venu pleurer chez moi pour me faire signer un contrat.
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